L'usage de l'ascenseur est interdit aux enfants de moins de quatorze ans non accompagnés
de Christopher Stork

critiqué par ArzaK, le 14 octobre 2008
( - 45 ans)


La note:  étoiles
Les enfants-rois
La lecture de ce titre de science-fiction sans grande prétention fut une bonne surprise. Même s’il partage beaucoup de points communs volontaires ou non avec les « Coucous de Midwich », chef d’œuvre de John Wyndham, ce roman de Christopher Stork ne manque pas de charme et d’humour. Une invasion extra-terrestre sous forme d’enfants mystérieusement surdoués qui commencent à commander les adultes, c’est plutôt original. Développer l’idée que le passage à l’âge adulte ne serait qu’une maladie, une dégénérescence de l’être humain est audacieux, certes naïf, mais réellement amusant. Et comme en plus l’intrigue se termine sur un coup de théâtre particulièrement dramatique de toute beauté, ce titre s’impose comme un des fleurons de la collection Anticipation du Fleuve Noir.
Agréable 6 étoiles

La collection Fleuve noir Anticipation représente beaucoup pour moi. C’est avec elle que j’ai découvert la science-fiction. J’avais une dizaine d’années et tout mon argent de poche passait dans l’achat de ses romans qui me changeaient de la bibliothèque verte. J’en ai gardé de très bons souvenirs et quand je tombe par hasard sur un exemplaire d’occasion, je craque presque à coup sûr.
Christopher Stork était un de mes auteurs préférés mais j’ai appris depuis que plusieurs personnes se cachaient sous ce même pseudonyme. L’usage des ascenseurs est un petit roman d’anticipation bien dans l’esprit de la collection. Des extraterrestres ayant l’apparence d’enfants envahissent pacifiquement notre monde dans le but d’aider les jeunes Terriens à s’émanciper des adultes. Bien sûr les autorités ne l’entendent pas de cette oreille et s’opposent fermement à ce projet. Se faire diriger par des gosses ? Hors de question ! Le conflit est inévitable. Ce bouquin sans prétention engendre une petite réflexion sur l’éducation. Il m’a en tout cas fait passer quelques heures agréables.

Kabuto - Craponne - 63 ans - 17 mai 2019