Fonds de tiroir
de Douglas Adams

critiqué par Nance, le 21 septembre 2008
( - - ans)


La note:  étoiles
Un livre qui porte bien son nom
J’ai préféré la première partie où l’on peut lire ses anciens discours, entrevues, articles et nouvelles. On en apprend beaucoup sur cet écrivain qui nous a quitté en 2001 d’une crise cardiaque.

Le passage où j’ai le plus ri est la lettre qu’il a adressée à Walt Disney Pictures. Adams, qui est incapable de communiquer avec la maison de production pour l’adaptation cinématographique du Guide galactique, envoie une lettre où il donne des dizaines de numéros de téléphone/numéros de fax/courriels de lui, de son assistante, de ses amis, de ses voisins, de ses agents, de sa mère, de sa soeur, de la nounou de sa fille (!), des restaurants et des supermarchés qu’il fréquente pour être sûr qu’on puisse le rejoindre (et ça a fonctionné!).

Les deux dernières nouvelles valent le coup. Une délirante avec Zappy (personnage du Guide) et l’autre avec Gengis Khan (conquérant mongolien), tordante avec un clin d’oeil au Guide.
« Un peu plus tard, cette année-là, Gengis Khan fondit sur l’Europe en proie à une telle rage qu’il oublia presque de brûler l’Asie avant de partir. »

La dernière partie est plus faible, on retrouve le troisième tome du détective holistique Dirk Gentle, Le saumon du doute, inachevé et ça parait.

Je recommande ce livre pour les admirateurs (ce que je suis), ses autres livres sont meilleurs.