Guerre à Harvard
de Nick McDonell

critiqué par Olivier verstraete radio cité vauban (RC, le 16 septembre 2008
( - 51 ans)


La note:  étoiles
guerre à Harvard
Comment avoir un regard décalé sur un sujet qui a uni et maintenant déchire l'Amérique? Eh bien il suffit de demander à Nick Mc Donell qui se sert du prisme de la guerre en Irak pour dépeindre l'élite estudiantine américaine. Dans ce court roman, Nick retrace son parcours à Harvard au moment où les américains ont investi les terres irakiennes. Le regard sur le monde de cette intelligentsia surprend par son détachement, elle qui ne pense qu'à suivre le modèle du créateur de facebook. dans un style très linéaire, presque sans intrigue sauf celle du déroulé des années et des études qui se poursuivent au gré des conflits qui s'enlisent et qui coulent sur les plumes de ces futurs décideurs. Mais c'est mieux comme cela, cette froideur prouve bien cette incongruité entre les acteurs de ce roman et les événements qui gravitent autour d'eux. Nick Mc Donell, lui même issu de Harvard ne veut pas dénoncer quoi que soit mais bien nous dire comment était vécu de l’intérieur, sans effet, cette entrée dans le nouveau millénaire. Guerre à Harvard se lit, se relit et invite son lecteur à se pencher sur les deux premiers romans de ce jeune auteur.
Indécise! 5 étoiles

Voici mon sentiment à la suite de cette lecture. Je suis indécise quant à mon ressenti. Je ne sais pas l'expliquer. J'aime l'écriture de Nick McDonell car elle est fluide et on la lit facilement. Cependant, je n'ai pas bien cerné ce que l'auteur voulait faire passer comme message par son écrit. Je l'ai lu, j'ai bien aimé mais je pense ne pas avoir compris tout ce que l'auteur a voulu dire.

Je le relirai plus tard pour voir si mon impression change.

Lalie2548 - - 39 ans - 24 septembre 2011