Des femmes encombrantes
de Robert Brown Parker

critiqué par Tanneguy, le 18 août 2008
(Paris - 84 ans)


La note:  étoiles
Un livre qu'on peut oublier !
Sunny Randall est détective privée, membre de la bonne société bostonienne divorcée sans l'être tout à fait et affublée d'amis improbables. Elle enquête sur deux crimes mal définis, mais s'intéresse surtout à son chien et à son ex-mari.

Nous ne sommes pas nécessairement intéressés par ses réflexions profondes (?) sur l'existence humaine, le racisme, le sexisme, mais l'auteur n'en a cure.

Heureusement il y a un peu d'humour et on peut considérer tout cela au deuxième degré ; mais le mieux est encore de rester à l'écart !
Un petit bijou 9 étoiles

Des Femmes encombrantes est le deuxième roman de la série consacrée à Sunny Randall et qui en comporte six. Seuls les trois premiers ont été traduits en Français ce qui reste un mystère pour moi.

Ce roman se lit comme on avale un loukoum. L'intrigue est rythmée, le style fluide, et les dialogues semblent sortis d'un film de Capra. L'héroïne est attachante dans ses efforts pour être une femme élégante et un détective efficace (où porter son pistolet lorsqu'on est en tailleur ?). Son autodérision est rafraîchissante et la psychologie des personnages, d'une manière générale, très bien rendue.

La seule chose qu'on peut reprocher à ce livre, c'est le mystère passablement embrouillé sur lequel Sunny enquête, un peu trop compliqué sans doute pour un livre de 300 pages.

Des Femmes encombrantes est malgré tout un régal chaudement recommandé.

Deleatur - - 56 ans - 28 septembre 2014