Les chantiers de la jeunesse : 500 000 jeunes au service de la France, 31 juillet 1940-10 juin 1944
de Alexandre Thers

critiqué par Smokey, le 16 août 2008
(Zone 51, Lille - 38 ans)


La note:  étoiles
des mini-guides très sympas
Collection d'une vingtaine de titres de la première guerre jusqu'à la fin de la seconde.

Le gros point positif de cette collection, c'est que chaque guide coûte 5.95euros, ce qui est hyper abordable car ils sont très bien faits et de nombreuses photographies sont très bien choisies.

Dans celui-ci, l'éditeur traite de la formation des chantiers de la jeunesse.
Ceux-ci sont nés de la défaite de la France en 40, dans une période de transition, entre la fin du régime parlementaire et l'entrée en fonction du maréchal Pétain.

Leur but est de reprendre en main les derniers mobilisés de l'Armée (100 000 hommes), traumatisés par la défaite et livrés à eux-mêmes. Les conditions d'armistice interdisant qu'on en fit des soldats, le général de la Porte du Theil est chargé d'organiser de toute pièces cette nouvelle organisation, véritable service militaire traditionnel.

L'esprit qu'il va insuffler repose sur la préparation à la condition d'hommes responsables, sur l'honneur de la collectivité plutôt qu'undividuel, et va faire la renommée des chantiers. Cette pépinière de jeunes hommes bien encadrés éveille la convoitise des Allemands, qui veulent déporter tous ses membres dans le cadre du STO avant de démobiliser l'organistion, qu'ils soupçonnent de collusion avec la résistance.

Il est vrai que de nombreux requis prennent une part importante dans la constitution des maquis avant de rejoindre les formations armées de la Libération...