La séquestrée
de Charlotte Perkins Gilman

critiqué par Nance, le 24 juillet 2008
( - - ans)


La note:  étoiles
Un classique féministe ?
Ce n’était vraiment pas ce que j’anticipais. On disait que c’était un classique américain, un classique féministe, mais je l’ai trouvé ridicule. Au 19e siècle, une femme qui vient d’accoucher tombe en dépression grave parce qu’elle ne supporte plus sa condition d’épouse. Son mari ne veut pas qu’elle sorte pour qu’elle prenne du repos. Je l’ai trouvé tellement folle, que moi-même je l’aurais enfermé... Si le but était d’avoir de l’empathie pour elle et crier au scandale pour la domestication de la femme, alors je crois que le livre a raté la cible dans mon cas. J’ai trouvé la fin décalée et peu réaliste ou j’ai raté une métaphore. À vrai dire, j’ai plus apprécié le texte de la postface, Écrire ou ramper, de Diane de Margerie. Elle explique le contexte et on comprend mieux le texte, mais ça ne me l’a pas fait plus aimer. Aussi, il y a des informations qui m’ont beaucoup plus frustré que La séquestrée. On y apprend qu’Alice James, la soeur d’Henry, collectionnait des coupures de journaux qui relataient des sévices que l’on faisait aux femmes à l’époque. Par exemple, qu’un homme qui piquait le cerveau de sa femme avec aiguille n’a reçu qu’une légère amende !!!