Marcher la nuit, ou, La petite poubelle bleue
de Pierre Manseau

critiqué par Nance, le 28 juin 2008
( - - ans)


La note:  étoiles
Lecture amère et déprimante
Marcher la nuit raconte l’histoire d’Henri Duval et sa fascination pour Charles, un spécimen dans le genre de la connerie. S’ensuit une relation sadomasochiste. Dû à certains éléments de son enfance, des abus, la petite poubelle bleue - sa première relation sexuelle -, Henri est amené à aimer que des gens qui ne l’aime pas en retour.

« Je manquais d’amour, j’en avais toujours manqué. Je faisais partie de ceux-là qui en souffrent jusque dans les viscères, un mal comme une dépendance, une vie au bord des larmes, une frontière infiniment fragile. »

« Je désirais soudain que devant tout le monde Charles me vilipende, que sa jouissance naisse de ma flétrissure. »

« Car nous collectionnons les états seconds, lui toujours superbe, comme partant à la conquête de la nuit, moi éperdu, découvrant la beauté de la destruction, gaspillant mes dernières énergies pour le suivre sous les étoiles, dans l’espoir vain qu’il en viendrait à récompenser l’assiduité de son esclave. À m’aimer. »

Même si ça apparaît très clair que Charles se fout de sa gueule, il va continuer. Même si il s’explique, j’avoue avoir eu beaucoup de difficulté à comprendre sa soumission. L’écriture se démarque à plusieurs reprises, mais je n’ai pas aimé l’histoire.