Le chat qui avait un don
de Lilian Jackson Braun

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 27 juin 2008
(Montréal - 54 ans)


La note:  étoiles
L’agonie
« Nous vivons actuellement des jours très chargés dans le comté de Moose » écrit Qwilleran dans son journal intime. Désolé de vous contredire cher ami, mais pas vraiment ! Il ne se passe presque rien dans ce 29e titre de la série. Un incendie criminel détruit un édifice du village de Pickax, mais peu d’efforts sont déployés pour trouver le coupable. Le départ de Polly en France et les préparatifs de la comédie musicale ‘Cats’ sont plus importants, semble-t-il, pour Qwill. D’ailleurs aucun dénouement n’est offert…

En dépit des clameurs de la légion de fanatiques, exigeant la retraite du détective philanthrope, Mrs Jackson Braun s’accroche, et continue d’écrire. À peine 160 pages cette fois, une histoire éparpillée et confuse. Certaines mauvaises langues affirment que les plus récents épisodes témoignent de la lucidité défaillante de la dame de 92 ans. La traduction nous épargne les tournures de phrases douteuses, apparemment.

Peut-être que la maison d’édition presse le citron afin d’extraire le maximum de cette série populaire et lucrative… ? Tout ça est bien triste. Gardons en souvenir les charmants moments de lecture d’été des nombreux romans précédents.