Sur la plage, un homme en noir
de Marina Vlady

critiqué par Campanule, le 23 juin 2008
(Orp-Le-Grand - 62 ans)


La note:  étoiles
Magnifique témoignage d'amour
Texte de l'éditeur
L’alcool symbolisé dans ce livre-ci par ce personnage tout en noir qui en obscurcit les pages comme deux poings sur les yeux pour ne pas voir le trop-plein de malheur. Car le dernier homme à avoir illuminé la vie de Marina succombe ici d’un cancer, lui qui a soigné des milliers de victimes du mal, en guérissant certains, en accompagnant d’autres dans leur agonie avec une incurable humanité.
Vaillante, Marina l’accompagne à son tour jusqu’à ce qu’il expire dans cet hôpital de Villejuif où il a assisté, soigné, écouté, aidé tant de patients. Après, c’est l’effondrement, d’autant plus que problèmes matériels, dissensions familiales s’en mêlent. Au plus profond de sa détresse et de sa solitude, Marina ne trouve réconfort et oubli que dans la présence de l’« homme en noir », l’ivresse jusqu’au vertige, seule façon de donner congé aux fantômes, au reste du monde et à soi-même.
Dans ce tunnel, une faible lumière cependant : celle que diffusent les mots alignés sur le papier avec bonheur et qui, comme des cailloux phosphorescents, jalonnent la pente à remonter.



Ce livre est magnifique car il raconte l'amour inconditionné de Marina pour Léon S.Elle va l'aider à mourir dans la dignité et elle va essayer de se reconstruire malgré les difficultés.A lire absolument même si parfois une larme coule au bord des yeux.Les mots sont simples,magiques,humains.