Il m'appelait Pikolo : Un compagnon de Primo Levi raconte
de Jean Samuel

critiqué par Campanule, le 17 juin 2008
(Orp-Le-Grand - 62 ans)


La note:  étoiles
Souvenir
Présentation de l'éditeur
Un Pikolo, dans l’univers concentrationnaire d’Auschwitz, est l’adjoint du kapo, un détenu choisi par celui-ci pour son service personnel ; c’est aussi le surnom que Primo Levi donne à un jeune juif alsacien rencontré peu après son arrivée au camp : « Jean était un Pikolo exceptionnel. Il joignait à la ruse et à la force physique des manières affables et amicales : tout en menant avec courage et ténacité son combat personnel et secret contre le camp et contre la mort. » De ce Pikolo, Primo Levi fera le héros du plus beau chapitre de son livre Si c’est un homme.
Ainsi ce détenu anonyme – numéro 176.397 – trouve-t-il, grâce au futur grand écrivain, une identité et une dignité nouvelles.
Quand ils retrouveront, après la libération des camps, ils entretiendront une relation d’une qualité rare, qui résistera à tout : à l’horreur, à la séparation et au désir d’oubli.

Pendant un demi-siècle Jean Samuel s’est tu. Il préférait laisser la plume à son ami Primo Levi. Aujourd’hui que celui-ci s’est éteint, que partent un à un les hommes et les femmes qui avaient encore en mémoire les images d’Auschwitz, il accepte enfin de donner le récit de sa jeunesse meurtrie.



Personnellement,je n'ai pas vraiment accroché au livre.L'histoire est bien sûr émouvante mais cela fait plutôt penser à un récit,un témoignage avec moult détails.
Je pense que ceux qui ont vécu les camps comprendront plus facilement ce récit.Dommage pour nous les plus jeunes...