La Guerre des Serpents, tome 2 : L'Ascension d'un prince marchand
de Raymond Elias Feist

critiqué par Soldatdeplomb4, le 26 mai 2008
(Nancy - 34 ans)


La note:  étoiles
Fabuleux, fantastique, magnifique!
Le tome II rebondit en racontant l'histoire de Roo, personnage quelque peu secondaire du tome I. Celui ci fonde son entreprise, s'enrichit. La fantasy de Feist ne s'attache pas aux guerres et aux faits d'armes exclusivement, ou aux thèmes habituels dirons-nous, mais le commerce, le marchandage et les finances deviennent un domaine d'intrigues passionnantes et prenantes !!

Parallèlement, Calis, Erik et de Loungville organisent une nouvelle expédition sur Novindus, encore plus épique que la première.



Le livre est fabuleux, je raconte peu car je raconte tellement mal à côté du talent de conteur de Feist. C'est incroyablement prenant, j'ai lu les 200 dernières pages en très peu de temps. Le final est une apothéose, Feist est un virtuose de la fantasy. La guerre des serpents commençait mou au premier tome, et la saga retrouve dans ce second tome une dimension, une intensité, que l'on trouve rarement.

Lecteur de fantasy, ne rate pas ça, je t'en supplie!
L'Argent 5 étoiles

Rentrés sains et saufs de leur expédition sur Novindus où ils sont allés combattre l'armée des hommes-serpents de la Reine Emmeraude, Erik et Roo sont graciés par le Roi. Tandis que Erik incorpore une unité spéciale de l'armée, Roo se lance dans le commerce, bien décidé à faire fortune et à épouser comme il se l'était promis la fille d’un riche marchand de Krondor.

Il est clair que le gros intérêt de ce deuxième opus de La Guerre des Serpents, et ce qui fait pour le coup son originalité, est la thématique du commerce que développe l'auteur, autour de Roo, le compagnon de Erik, qui cette fois-ci devient le personnage principal du cycle. On voit son ambition, sa réussite professionnelle, mais aussi son échec sur le plan sentimental. Si Raymond Feist avait été autrement plus talentueux, le récit aurait certes pu accoucher d'une œuvre encore plus aboutie, car il y avait là de quoi faire un beau portrait de parvenu, avec toute la problématique sociale qui va avec, mais enfin bon il ne faut pas trop en demander non plus !

Allez, faisons justice à Raymond Feist: l'histoire est prenante et m’a valu quelques heures de sommeil en retard, malgré une prose assez standard et une psychologie des personnages pas toujours subtile. Ma sympathie va encore à Erik et Roo, alors que les protagonistes aux pouvoirs magiques (Miranda, Pug, Tomas...) , qui prennent une place de plus en plus importante au cours du récit ne m'ont pas franchement enthousiasmé. Il faut dire que leurs débats sur les dimensions, les Dieux, les Démons et autres Méchants m’ont passablement ennuyé.


Fanou03 - * - 48 ans - 30 mai 2016