Lucky Luke, tome 29 : Des barbelés sur la prairie
de René Goscinny (Scénario), Morris (Dessin)

critiqué par Bookivore, le 23 mai 2008
(MENUCOURT - 41 ans)


La note:  étoiles
Sans doute mon petit préféré des 'Lucky Luke' !
29ème tome des 'Lucky Luke' parus chez Dupuis (31 tomes absolument superbes dans l'ensemble, les meilleurs de la série de Morris selon moi), "Des barbelés sur la prairie" est probablement un des tous meilleurs albums du fameux cowboy solitaire.
Pas de Dalton ici, pas de Billy The Kid, pas d'Indiens, pas de grands méchants en fait. Juste une histoire somme toutes très banale mettant en scène (et confrontant) des fermiers/agriculteurs pacifiques et des éleveurs de bétail.

Des fermiers viennent s'installer sur un lopin de terre qu'ils ont acheté, en pleine prairie, afin d'y vivre. Petit problème : leur maison est située, donc, en pleine prairie, lieu de passage du bétail et des éleveurs (et des cowboys).
Cass Casey est le dirigeant de la ville bétaillière de Cow Gulch. Comme tout éleveur de bétail qui se respecte, il est si gros et gras qu'à coté, le bibendum de la fameuse marque française de pneus ressemble à un Biafrais. En apprenant que des fermiers ont décidé de délimiter leur terrain avec des barrières de barbelés, il déclare ouverte une guerre entre les éleveurs (riches) et les fermiers (pauvres). Entre eux, pour calmer le jeu, un homme : Lucky Luke...

Vraiment excellent, très drôle, et peuplé de personnages vraiment attachants (Vernon et Annabelle Felps, les fermiers ; Cass Casey, grotesque), "Des barbelés sur la prairie", en plus d'être mon préféré des Lucky Luke, est aussi un de mes albums de bande dessinée préférés, toutes séries confondues. Un vrai trésor d'humour, que je vous conseille fortement !

Pour finir, la fameuse recette du café telle que les chefs des Chuck Wagons (cuisines ambulantes du Far West) avaient apparemment l'habitude de le faire : 'Pour faire un bon café, on met une livre de café mouillé d'eau dans la cafetière, et on fait bouillir pendant une demi-heure. Puis on y jette un fer à cheval. Si le fer à cheval ne flotte pas, on rajoute du café...'