L'Ombre jaune
de Henri Vernes

critiqué par Elric, le 29 octobre 2001
(Boussu - 49 ans)


La note:  étoiles
Première rencontre...
C'est la première rencontre officielle entre l’Ombre Jaune et Bob Morane ( ils s’étaient croisés auparavant mais cette fois Mr Ming devient ce qu'il restera durant toute la saga : l'ennemi juré du commandant Morane ! ).
Le récit est mené avec l'efficacité des meilleurs James Bond ( la violence et l’érotisme en moins ) et nous parcourons le monde avec Morane qui affrontera bien des périls semés sur sa route par le savant chinois aux intentions louables mais aux méthodes expéditives. Troupes de redoutables Dacoïts, pièges mortels, inondations, poison, repère secret menaçant d'exploser, voici quelques uns des dangers que Bob Morane et Bill Balantine vont devoir déjouer pour empêcher l'Ombre Jaune de nuire. Rythmé, filant à cent à l'heure, ce roman est parfait pour une après-midi pluvieuse d'automne et, lorsqu’on l'a terminé, on se lancerait bien sur le suivant de la série pour prolonger le plaisir.
bob morane 41: l'ombre jaune 10 étoiles

monsieur Lucien, je ne sais pas si vous êtes encore connecté, mais sachez que votre critique me va droit au coeur car elle résume à la perfection ce que représente bob morane pour moi. Merci d'avoir mis des mots sur un sentiment jamais exprimé.

Soprano - - 57 ans - 24 février 2007


Les dacoïts de l'ombre jaune... 10 étoiles

Je me souviens de Bob Morane, de Bill Ballantine, de la Jaguar gris métallisé, de la façon dont Bob passe sa main dans la brosse de ses cheveux, de l'ombre jaune- Monsieur Ming, l'inquiétant chinois au costume de clergyman -, des dacoïts de l'ombre jaune, des sbires horribles hululant dans la nuit sans lune, du parfum de sa nièce, Miss Ylang-Ylang, de ses sosies ou de ses clones, et de ce masque métallique qui sauva une fois la vie de Bob ; je me souviens des heures d'évasion, à treize ans, dans les galères englouties, à la recherche des couronnes de Golconde ou de l'homme aux dents d'or ;
je me souviens des rires sardoniques, des plaies béantes, des ricanements méphistophéliques, des étranglements lents, des pièges qui se referment, des machinations qui s'ourdissent ; ne lisez pas Bob Morane, laissez l'aventurier aux vieux, ceux des golden sixties, c'est pas intéressant, tout ça, jouez à vos jeux vidéo, lisez des mangas, c'est mieux ; non, ne lisez pas Bob Morane, laissez-le aux anciens, aux dégarnis ; ne prenez pas mes Bob Morane, j'en ai plein des caisses au grenier, vous ne les aurez pas, les Bob et Bobette si vous voulez mais ceux-là, je me les garde, je saurai les défendre, je n'en ai pas l'air mais je sais être violent, si, si, je vous assure, je ne capitulerai pas, ne prenez pas mes Bob Morane, non, je vous en supplie... non! NON!! NNNOOONNN!!!
AAAAAARRRGGGGHHHH!!

Lucien - - 68 ans - 9 avril 2003