La Guerre des Serpents, tome 1 : L'ombre d'une reine noire
de Raymond Elias Feist

critiqué par Soldatdeplomb4, le 29 avril 2008
(Nancy - 34 ans)


La note:  étoiles
un début prometteur mais... !
J'ai emprunté ce livre de Feist à la bibliothèque après avoir été déçu par Terry Brooks, et je voulais me ressourcer dirons-nous, avec un auteur que j'aime!
Quel début! J'ai lu, absorbé, les 100-200 premières pages avec un réel plaisir. L'histoire rebondit, des passages sont forts, Il y a de la surprise, de l'action, des rencontres. On a envie de défendre Erik et Roo dans leurs mésaventures, de s'impliquer etc. bref! un excellent moment de détente.

Du coup, je l'ai conseillé.

Mais la suite... Nos deux aventuriers ont une mission qui s'avère palpitante, aventureuse (je n'en dirai pas davantage bien évidemment). On a hâte d'arriver au moment où l'histoire s'emballe, car l'intrigue promet beaucoup! La lecture se poursuit, toujours agréable, mais avec des passages sans grands intérêts, qui en ponctuent d'autres plutôt captivants. Mais le bouquet final espéré et attendu, car suggéré tout le long du livre n'arrive pas...

Au final, on a une histoire solide, avec beaucoup de péripéties, mais finalement, le schmilblick a bien peu avancé entre la page 1 et la dernière page.

Le livre reste agréable, et promet beaucoup pour le tome II que je vais m'empresser de lire et de commenter!
Erik de la Lande Noire 5 étoiles

Erik est un jeune apprenti forgeron de quinze ans. Il est le bâtard du Baron de la Lande Noire, qui, sans le reconnaître formellement comme son fils ne lui a jamais non plus interdit de porter son nom. Erik va un jour commettre l'irréparable: tuer Stefan, son demi-frère et héritier de la baronnie, en voulant empêcher celui-ci de violer une jeune femme de son village. Poursuivi par les hommes du baron, Erik, en compagnie de Roo, son meilleur ami, va fuir son village et essayer de rejoindre la ville de Krondor.

Voilà un roman de Fantasy certes basique mais qui ma foi ne s’avère pas désagréable à lire, loin de là. Même s’il est assez chargé en cliché, il est riche en péripéties et les personnages sont plutôt attachants: on suit avec beaucoup de plaisir les pérégrinations de Erik et de Roo. Dans le même genre on est loin de l’efficacité d’un David Gemmell mais certains passages, et en particulier à un tournant très important du scénario, sont plutôt bien négociés.

Le début est donc prometteur effectivement, pas toujours hyper haletant, du fait sans doute de l'écriture besogneuse mais sans génie de Raymond Feist, et de longueurs qui viennent plomber le rythme du récit.

Fanou03 - * - 48 ans - 30 mai 2016