Soleil chaud poisson des profondeurs
de Michel Jeury

critiqué par Elric, le 12 octobre 2001
(Boussu - 49 ans)


La note:  étoiles
Encore des expérimentations sur la science-fiction !
La suite du Temps Incertain. Ou plutôt un autre roman situé dans le même monde et où les drogues chronolythiques sont également au premier plan. Par ces drogues l’individu perd tous repères temporels et voyage pratiquement dans l'espace temps.
A rapprocher de certaines constructions envisagées par Dick ( « Ubik » par exemple ), l’univers de Jeury est cepandant incroyablement personnel et totalement en marge de la production SF traditionnelle. A découvrir sans attendre pour les curieux et les amateurs de cette nouvelle vague US qui à la fin des seventies balaya l'anticipation pesante de grand papa pour des réflexions philosophiques sur le sens de la vie, du temps et de l'univers à grand renfort de technologies bizarres et de drogues délirantes qui, vingt ans plus tars, paraissent presque banals.