La femme du Vénitien
de Nick Bantock

critiqué par Calepin, le 27 février 2008
(Québec - 42 ans)


La note:  étoiles
Mauvaise redondance
Sara, une jeune femme qui travaille dans un musée à restaurer des tableaux, est contactée par un homme inconnu pour partir à la recherche de statuettes de divinités indiennes.

Nick Bantock utilise une fois de plus le créneau du roman épistolaire pour mousser son histoire, mais cette fois, le procédé est mis au goût du jour : échange de courriels et journal intime électronique sont de mise. Le tout parsemé de belles photographies de figures hindoues et d'illustrations symboliques.

Dès le début du récit, on sent les mêmes éléments que dans la série de Sabine et Griffon : le personnage principal est contacté par un inconnu qui cherche à le demeurer, des éléments liés au fantastique et ce même questionnement dans la relation entre le réel et l'irréel. Cette partie de son travail est nettement redondante et manque d'innovation. Heureusement, le personnage mystérieux demeure évasif moins longtemps et on finit par obtenir suffisamment d'informations pour qu'il ne demeure plus dans un état de "semi-réalité". Malheureusement, son dévoilement s'est fait maladroitement et ne donne pas vraiment envie d'y croire.

Son personnage principal est un peu cliché, comme cette petite histoire amoureuse avec un collègue. Il manque de piquant pour rendre tout ceci vraiment intéressant. Par contre, certaines des intrigues secondaires ont éveillé ma curiosité, mais l'auteur ne réussit pas à en tirer profit pour relancer quelque chose qui manque cruellement d'approfondissement. Dommage.