La nuit du 5 août
de Diane Chamberlain

critiqué par Gilou, le 1 février 2008
(Belgique - 76 ans)


La note:  étoiles
Puérile boîte à indices… boîte de Pandore !
Une famille américaine classique. Papa Maman les enfants, les grands-parents et des amis.
Tout pour être heureux lors de vacances annuelles, au bord de l’eau. Dans une maison au bord de la plage.
Mais ce tableau idyllique s’effondre, la nuit du dimanche 5 août 1962. Isabelle, l’aînée des trois enfants, Qui fréquente assidûment Ned, le fils des voisins et amis, est retrouvée morte noyée.
A-t-elle été tuée, violée ou simplement est-elle morte par accident !!!
Les résultats de l’enquête révèlent un assassinat !
Un ami de jeu de sa sœur Julie, Georges, beau garçon à la peau noire, mais … nous sommes en 1962, aux USA. Les noires ne se mêlent pas aux blancs… Cet ami est soupçonné et condamné à la prison… Il n’en sortira pas vivant.

40 ans s’écoulent et une lettre retrouvée dans un tiroir va déclencher la réouverture de l’enquête.

Histoire bien ficelée, des retours en arrière qui facilitent la compréhension de l’intrigue.
La narratrice est Julie, mais elle fait parler les personnes qui ont vécu le drame.
Difficile au début, mais, au fil de la lecture, on a envie de connaître la vérité.

Ce n’est peut-être pas le meilleur roman de Diane Chamberlain, mais il nous ouvre les yeux sur le racisme dans les années 60. Les différences de classe et de manière générale la peur des qu’en dira-t-on .