Le Prisonnier de Chillon et autres poèmes
de George Gordon Lord Byron

critiqué par Nance, le 17 janvier 2008
( - - ans)


La note:  étoiles
Une bonne découverte
C’est rare que j’aime la poésie, mais c’est le cas avec Lord Byron. Une exception qui je souhaite n’en sera pas une.

Le recueil de poèmes commence par une présentation de l’auteur. Ce qui est utile puisque que je ne savais pas grand-chose de lui. La seule image que j’avais de Byron est le personnage de Gabriel Byrne dans le film d’horreur Gothic. La présentation aide aussi à mettre en contexte ses poèmes.

Ensuite, on trouve quelques courts poèmes: Quand nous nous sommes séparés, Dans sa démarche elle a la beauté de la nuit, Nous n'irons plus vagabonder tous deux, Lettre à Augusta, Ténèbres, J'atteins ce jour ma trente-sixième année. En lisant le poème Dans sa démarche elle a la beauté de la nuit, j’ai été frappée parce que j’ai reconnu les paroles d’une chanson de Sissel que l’on retrouve dans le film La foire aux vanités et qui m’emporte à chaque fois que je l’entends. Par la suite, j’ai aimé le ton de confidence de Lettre à Augusta, sa demi-soeur dont ils auraient eu ensemble des relations incestueuses. Il y a aussi J'atteins ce jour ma trente-sixième année, un de ses derniers poèmes, écrit pour un jeune page grec, Lukas Chalandritsanos, dont il était amoureux, mais un amour qui était à sens unique. Sans aucun doute, le poème qui ressort le plus est Ténèbres, mon favori, dont j’aime l’atmosphère, l’horreur et le côté apocalyptique.

Le Prisonnier de Chillon est l’oeuvre clé du recueil, inspiré du prisonnier politique suisse François Bonivard. Dans le poème, il raconte son désespoir, sa misère et sa tristesse de voir ses frères mourir sous ses yeux, impuissant. J’hésite entre préféré ce poème ou Ténèbres, les deux sont puissants et grandioses.

Dans le recueil on retrouve aussi des extraits de La fiancée d'Abydos, Pèlerinage De Childe Harold, Don Juan et Marino Faliero, Doge de Venise. Je n’ai pas voulu les lire. Je préfère entendre de lire les textes intégraux.

Ce recueil-ci est une édition bilingue, ce qui peut être intéressant. J’ai seulement lu Ténèbres (Darkness) et Dans sa démarche elle a la beauté de la nuit (She Walks In Beauty) dans la langue de Shakespeare.

Après cette lecture, ça m’a donné le goût de lire d’autres de ses poèmes sur Internet et de découvrir de nouveaux poètes.