Sept contre Thèbes
de Stephen Hunter

critiqué par Tanneguy, le 12 janvier 2008
(Paris - 84 ans)


La note:  étoiles
Fantasmes malsains
La quatrième de couverture mentionne que l'auteur a reçu un Prix Pulitzer et a écrit de nombreux romans à succès. C'est à désespérer !

On ressort de ce livre écoeuré par la complaisance de l'auteur pour la violence sous toutes ses formes. Certains lecteurs doivent aimer cela... L'intrigue, qui se situe juste après la deuxième guerre, paraît très improbable et les précisions apportées recèlent des invraisemblances manifestes, voire des erreurs. La culture générale de l'auteur est sans doute limitée, ou plutôt son "staff", qu'il remercie longuement en fin de volume, est mal rétribué.

Pourtant le rythme de l'action est soutenu et le lecteur voudra terminer le livre pour connaître la fin et retourner à des occupations plus gratifiantes pour l'esprit.

Thèbes est le nom d'un pénitencier dans le Sud du Mississipi, où les Noirs locaux sont maltraités pour des raisons qui apparaîtront à la fin du livre. Si l'on est intéressé par cette partie des USA, on préfèrera les polars de James Lee Burke.

On peut oublier.
Histoire de violence 9 étoiles

Coeurs fragiles s'abstenir: d'une violence soutenue, ce roman n'en demeure pas moins captivant. C'est que l'auteur sait raconter une histoire et maintenir l'intérêt jusqu'au bout.
Ses descriptions de mauvais traitements sont à donner froid dans le dos, mais on ne peut s'empêcher de vouloir découvrir le destin qui attend chacun, bon ou méchant.
Bref, il s'agit d'un excellent roman d'aventures pour ceux qui aiment le genre.

Pipierre - - 64 ans - 13 février 2008