Le journal de Yaël Koppman
de Marianne Rubinstein

critiqué par Amanda m, le 10 janvier 2008
( - 57 ans)


La note:  étoiles
Comme Bridget Jones, mais plus profond!
Mélange de réflexions cyniques et désabusées sur la vie, de retours en arrière sur l’enfance d’Angelica Garnett (qui sont parfois fastidieuses à suivre, voire ennuyeuses), de réflexions philosophico-économiques souvent hilarantes, c’est un roman plutôt attirant, dont l’attrait se dévoile petit à petit.

Journal d’une jeune femme écrasée par une mère trop extraordinaire pour qu’elle puisse lui faire face, d’une jeune femme en attente d’un prince charmant qui ne vient pas, d’une jeune femme pleine de questions quant à sa judaïcité et de l’héritage qu’elle lui procure, le roman de Marianne Rubinstein se déguste rapidement (200 pages à peine), et, même si parfois l’auteur égare le lecteur dans les conjectures historitico-familiales sur la famille de Virginia Woolf, il n’en reste pas moins un bel instantané d’une trentenaire désabusée, tiraillée entre amours et solitude, amitiés et profession.