Troisrives
de Michèle Vilet

critiqué par Ddh, le 3 janvier 2008
(Mouscron - 82 ans)


La note:  étoiles
Une maison, une vie
Troisrives est le lieu où se trouve la maison mythique familiale où Marie et Jérôme ont passé leur enfance et leur adolescence. S’y joue le destin de l’héroïne, Marie ou Jéromarie ou Arielle.
Michèle Vilet nous fait revivre le destin d’une femme qui peut paraître banal mais qui se révèle tragique au fil de la lecture. C’est toute une vie qui défile de l’enfance au soir de la vie. Une enfance quelque peu brimée par un père tyrannique, une adolescence dans les remous soixante-huitards et une vie professionnelle, familiale chaotique. Mais ce qui ressort particulièrement, c’est le paysage de Troisrives attachant et qui unifie les composantes de la famille.
Ce roman s’articule de façon particulière : un voyage en train depuis la Grande-Bretagne jusqu’à Troisrives où l’héroïne doit retrouver son frère Jérôme venu des Etats-Unis. C’est l’occasion pour Marie alias Arielle de repenser sa vie, une vie remplie d’embûches et de se reconstruire petit à petit.
La lecture même est des plus agréables car, au fil de l’action, Marie se révèle et un fait nouveau relance l’intérêt à chaque coup.