Divisadero
de Michael Ondaatje

critiqué par Sahkti, le 6 novembre 2007
(Genève - 50 ans)


La note:  étoiles
La longueur de trop
Un père. Trois enfants. Pas vraiment de même sang. Une ferme en Californie. Une famille qui éclate. Des relations qui se nouent et se dénouent entre deux des adolescents. La fuite de l'un deux. Et l'histoire qui reprend vingt ans plus tard. Avec Cooper joueur de poker, Claire avocate et Anna professeur d'université. Cette dernière mène des recherches sur Lucien Segura, explore son univers littéraire. Rencontre les fantômes du passé afin d'exorciser son présent.
Je pourrais résumer de la sorte de le roman de Michael Ondaatje. En insistant sur le rôle et la puissance du hasard, sur la destinée qui parfois se détourne avant de retrouver sa voie, sur la passion aussi.
Autant d'éléments forts pour entourer la vie d'Anna aux références littéraires riches et variées. Anna qui tisse une toile entre des êtres grâce à la littérature et utilise ces constructions de l'esprit pour échafauder des plans réels dans la vraie vie, reliant chaque personnage du roman avec les autres mais aussi avec lui-même.

Il m'a fallu un peu de temps pour entrer dans ce roman. Ondaatje décrit sommairement l'enfance des protagonistes, la liaison interdite, la crise; il préfère s'étendre sur ses personnages vingt ans plus tard et surtout sur ce poète français qui va bouleverser la vie d'Anna.
De beaux passages, une écriture finement travaillée par moments, une construction intéressante mais la trop grande présence de longueurs m'a empêchée de vraiment accrocher, je suis restée spectatrice passive et je me suis lassée, dommage.
Quelle déception 2 étoiles

Que je suis contente d'arriver au bout de ce livre.Et pourtant j'y ai cru car quelques rebondissements vous remettent en piste mais hélas c'est pour mieux retomber.On passe d'un personnage à l'autre sans suite logique ni conclusions.Ce livre pourrait être basé sur une pièce de théatre avec chaque fois des tableaux différents mais pas liés ensemble.Je n'ai pas été conquise par l'écriture non plus.Très déçue.

Campanule - Orp-Le-Grand - 62 ans - 2 décembre 2008


Manque de "souffle"... 5 étoiles

L'intrigue, telle que la raconte Sakhti, n'en est pas vraiment une, dans la mesure où l'auteur saute en permanence d'un récit à un autre Le lecteur finit par perdre le fil et son attention s'émousse. On a du mal à terminer !

Cependant Ondaatje retrouve un style lumineux pour conter quelques épisodes originaux mais qui malheureusement restent isolés au milieu d'un désordre rebutant.

Tanneguy - Paris - 84 ans - 8 août 2008