Le meurtre de la falaise
de Elizabeth George

critiqué par Roulemabosse, le 8 septembre 2001
(Tournai - 86 ans)


La note:  étoiles
Analyse sans pitié de la société anglaise
Nous sommes plongés au coeur de la petite communauté de Pakistanais en Angleterre. Un racisme quotidien. Lorsque l'un d'eux est assassiné, la société anglaise comme la Pakistanaise espère que le meurtre a été commis par "l'autre clan".
Au sergent Havers et à l'inspecteur Barlow de débrouiller l'affaire, particulièrement compliquée. Ce sont des femmes, là au moins il n'y a pas de racisme.
Mais s'agit-il d'un crime raciste? Ou d'un règlement de comptes? D'une dispute d'homosexuels? Ou d'une sombre histoire de trafic? Au centre, la jeune Sahlah, pakistanaise qui devait épouser le défunt, futur mari choisi par ses parents, mais qui aimait un autre homme. Le roman dévoile les caractères de la société anglaise, et la difficulté de cohabitation avec ceux que l'on surnomme "les Pak". Un livre qui souligne le talent de ....l'Américaine Elizabeth George, plus anglaise que la Reine d'Angleterre.
Dans le maquis de la communauté paki en Angleterre 8 étoiles

Une fois de plus, Elizabeth George nous offre avec l’intrigue d’un passionnant polar quelques analyses sociologiques très documentées sur différents milieux.

Il s’agira notamment ici de la communauté pakistanaise vivant chez nos voisins d’outre-Manche, de ses interdits, de ses codes de l’honneur, ou des dilemmes procédant de sa double allégeance.

Nous retrouverons avec plaisir et tendresse la si peu féminine sergent Barbara Havers, aux prises avec sa hiérarchie mais aussi avec sa solitude tabagique …

Si nous faisons abstraction d’une très irréaliste conclusion que nous livre l’auteure avec sa clé de l’énigme, nous retiendrons toutefois une belle qualité de récit et une lecture très agréable, émaillée d’intéressants rebondissements.

Ori - Kraainem - 88 ans - 13 juillet 2010


Probablement le moins bon de la série 6 étoiles

L'intérêt principal de la série se trouve dans le tandem Lynley Havers. Mais dans cette histoire, c'est Havers qui mène l'enquête pendant que Lynley est en vacances. Cela enlève tout de suite un peu d'intérêt au livre.

L'intrigue est bien ficelée mais relativement lente et manque pas mal de rythme. Mais reconnaissons quand même que dans sa manière d'enquêter et de vivre, Barbara Havers est assez unique.

Je préfère quand même les autres romans de la série. Même si celui-ci n'est pas mauvais, il lui manque quelque chose : Lynley probablement et un peu plus de rythme...

Christof13 - - 45 ans - 25 mars 2005


Oui, c’est bon, mais c’est long 7 étoiles

C'est vrai, ça ne se fait pas de juger un livre à son nombre de pages. Je vais passer pour un débile mental.
Je fais la même chose avec les pièces de théâtre : en-dessous de quatre acteurs, la pièce m'ennuie et je réclame le texte pour le lire tout seul dans mon coin. Faut croire que le quantitatif et le qualitatif ont malgré tout certains liens… Bref, en matière de polar, je rechigne à investir dans plus de 300 pages. N'empêche que ce bouquin me paraît le plus intéressant de l'auteur. L'inspecteur Lynley, aristocrate hors norme (et encore, c'est quoi la norme pour un aristo ?) est en vacances, ce qui nous laisse avec sa collaboratrice habituelle, Barbara Havers, jeune femme momoche et diablement plus sympathique. Je propose qu’on envoie une pétition à l'auteur pour que les vacances de Lynley soient définitives. A part ça, quelqu’un a-t-il eu vent d’une explication au fait que tant de romancières anglo-saxonnes trempent leur plume dans le sang avec un réel bonheur (pour elles-mêmes je suppose mais pour les lecteurs aussi) ?

Bolcho - Bruxelles - 75 ans - 30 décembre 2001


Au suivant ! 1 étoiles

Au premier chapitre, ça va. On se dit que l'histoire va démarrer. Au deuxième, on prend son mal en patience. Au troisième, on retourne le livre pour savoir si on a réellement un roman policier en main. Au quatrième, on lit une page sur deux et on prie le bon Dieu que nos inspecteurs soient un peu plus énergiques. Au cinquième, on ferme le livre et on passe au suivant ! Voilà, c'est mon avis, il vaut ce qu'il vaut mais ce livre serait plus à classer dans la série "moeurs et comportements" que dans les romans policiers, au moins on ne gaspillerait pas son argent.

Otbest - Bruxelles - 68 ans - 17 septembre 2001