Trois flics dans un canot
de Peter Lovesey

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 26 octobre 2007
(Montréal - 54 ans)


La note:  étoiles
Au fil de l’eau
Surtout populaire dans son Angleterre natale, Lovesey est publié depuis maintenant plus de trente-cinq ans. Il est reconnu pour la série contemporaine « Peter Diamond » et les polars victoriens du « Sergent Cribb ». Dans le septième épisode de celle-ci, lauréat du Grand Prix de Littérature Policière en 1985, les hommes de la Scotland Yard doivent prendre la route en compagnie d’une jeune étudiante, puisque cette dernière aurait apparemment aperçue les meurtriers d’un vagabond, dérivant dans un canot le long de la tamise.

La chasse au coupable s’avère ardue car le célèbre auteur Jerome K. Jerome a mis en scène dans son roman à succès, trois hommes et un chien dans un canot, le profil identique des suspects. Chaque nouvel interrogatoire des figures pittoresques de la contrée d’Oxford ajoute un peu plus au mystère. Est-ce que Jack l’éventreur, qui sévit à Londres à cette époque, serait en vacances dans la région?

Gentil petit « whodunit » de facture classique que ce polar typiquement british. Cribb est fort attachant puisqu’il s’agit d’un policier faillible. Il accumule les erreurs mais réussit tout de même à résoudre l’énigme. Il faut dire qu’elle n’est pas très dense. L’emphase est mise sur les atmosphères brumeuses de la campagne anglaise et l’humour noir. Simple, drôle et divertissant.