L'Allumeur de réverbères
de Anthony O'Neill

critiqué par Sahkti, le 25 août 2007
(Genève - 50 ans)


La note:  étoiles
Quelle mauvaise blague!
Une fillette d'une dizaine d'années est retirée de l'orphelinat sévère d'Edimbourg qui l'héberge par ses parents. C'est en tout cas ainsi qu'ils se présentent, il n'en est rien...
Le récit reprend vingt ans plus tard, la gamine que l'on pensait morte est devenue une jeune femme tourmentée. Des meurtres horribles ont lieu dans la cité écossaise, des notables sont déchiquetés et des gens affirment avoir vu le Diable en personne perpétrer ces meurtres. De quoi intriguer l'inspecteur Groves, flic hautement antipathique et pédant, qui ne tarde pas à soupçonner Evelyn Todd, la jeune femme, d'être à l'origine de tout cela.

Et bien si vous voulez lire du grand n'importe quoi, ce livre est pour vous! J'ai failli le refermer après une vingaine de pages tant je trouvais le style de l'auteur ampoulé et confus. Puis, attirée par des dialogues de meilleure qualité, j'ai poursuivi et avais envie de voir comment il allait se tirer d'une histoire aussi abracadabrante. je craignais la pirouette de dernière minute ou la grosse ficelle du genre "tout ceci n'est qu'un rêve". C'est encore pire... l'auteur fait vraiment intervenir une créature démoniaque ailée, cornue, avec une grande queue et qui crache du feu et là, non, je ne prends pas, c'est se fiche du monde. J'aurais dû suivre ma première impression et ne pas perdre mon temps avec ces sornettes.
Le seul bon point est la description d'un Edimbourg glauque et sournois, mais c'est bien le seul.