Jamais est l'écho de toujours
de Barry Callaghan

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 23 juillet 2007
(Montréal - 54 ans)


La note:  étoiles
Celui qui dérange
Petit roman d’un canadien anglais, poète avant tout, relatant l’univers singulier d’Albie, un homme pas comme les autres, peut-être autiste? Ou atteint d’une maladie mentale quelconque? L’auteur nous laisse à nos suppositions là-dessus. La majorité du livre est consacrée aux manies d’Albie, sa façon de voir le monde à travers sa lucarne, un peu comme à travers les yeux d’un enfant. Il habite dans la cave d’une petite maison et s’occupe de sa mère, parfois fait des rencontres. C’est généralement ennuyeux jusqu’au moment où une inflation dramatique est introduite sous la forme de policiers agressifs qui ne voient pas d’un bon œil ce rôdeur.

Albie fait penser au personnage de Lennie dans « Des souris et des hommes » de Steinbeck, sans jamais être utilisé avec la moindre originalité. Le type de texte qu’un étudiant talentueux peut produire. C’est-à-dire, convenu et empreint d’une fausse intensité. On devine la tragédie finale à l’avance.