L'amour est très surestimé de Brigitte Giraud
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Quand on aime il faut partir ?!
Brigitte Giraud fait de ce roman un concentré de simplicité et de délicatesse, de larmes et de sourires, d'authenticité. Assise à mon bureau les mots me manquent pour vous qualifier la pureté de ce roman qui aborde ouvertement un sujet plus que délicat: la Fin : fin d'une histoire, fin d'un amour, fin d'une vie, fin d'un mariage ... mais cette fin semblerait être pour Giraud le début de tout. Elle ne sombre pas dans la mélancolie, le tragique, les larmes, le sucré des histoires habituelles . Elle en tire un profit plus que bénéfique. Une séparation est certes douloureuse mais la femme n'en sort que plus grandie, elle se retrouve, elle qui ne vivait qu'à travers l'homme qu'elle aimait et qui n'était plus sûre de l'aimer. Giraud a su trouver les mots justes, les mots vrais, ce que l'on dit , elle n'use pas de tournures enflammées, elle fait parler le réel. j'ai souri lorsque j'ai lu ce livre, j'ai souri parce que je me suis vu être cette femme qui entend son homme dire c'est fini.
Elle parle et écrit avec justesse de l'image paternelle qui nous suit et nous marque jusque dans le choix de notre homme, elle évoque la perte de celui qu'on a tant aimé, elle parle de la mort, comme on parle de la vie.
Ce livre est un concentré de toutes sortes de "fins" . Une fin qui nous dit que rien n'est vraiment fini.
Un roman authentique.
Joanna Elbaz
(20 ans)
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Les éditions
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L'amour est très surestimé [Texte imprimé] Brigitte Giraud
de Giraud, Brigitte
Stock
ISBN : 9782234059252 ; 11,20 € ; 14/03/2007 ; 91 p. ; poche
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Réflexions autour du naufrage amoureux
Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 88 ans) - 5 mai 2013
Une écriture fine et belle nous décrit pêle-mêle les suites diverses d’une séparation en évoquant par exemple les prémices de la déchirure du couple, la séparation subie chez les enfants, la situation des conjoints qui se retrouveraient deux décennies plus tard ou encore le statut des veuves.
L’analyse est infiniment subtile et l’émotion omniprésente …
Magnifique
Critique de MarlN (, Inscrite le 7 janvier 2006, 36 ans) - 20 août 2010
Bref, à vif et incisif.
Critique de Ciceron (Toulouse, Inscrit le 21 août 2007, 75 ans) - 2 mai 2008
La seule chose à dire sur ce récit plutôt expéditif est le conseil de le lire et pour ne pas occuper vainement cet espace, je suggère aux intéressés une deuxième couche, l’essai assassin d’Olivier Bardolle :
“Des ravages du manque de sincèrité dans les relations humaines“.
tout en justesse et en finesse
Critique de Agnes (Marbaix-la-Tour, Inscrite le 19 février 2002, 59 ans) - 29 avril 2008
J'ai vibré du début jusqu'à la fin, je me suis même reconnue dans certains cas, il y a beaucoup de sensibilité dans ces textes, il n'est pas facile de faire le constat d'un échec, d'avouer que ce que l'on pensait être pour la vie n'était en fait que pour un moment ... mais sous la plume de Brigitte Giraud, il n'y a pas de pathos exagéré, juste des sentiments, et les mots choisis sont justes et touchent le lecteur.
Très réussi, bravo !
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