L'homme qui inventa Manhattan
de Ray Loriga

critiqué par Montgomery, le 5 juillet 2007
(Auxerre - 52 ans)


La note:  étoiles
Tout le monde peut y croquer
Pas facile de qualifier le roman de Ray Loriga qui emprunte, comme j’ai pu le lire ailleurs, au cinéma, et plus précisément à celui de Robert Altman.

Chez Loriga, pas de sectarisme: on trouve une souris, des gangsters d’une autre époque, des sœurs jumelles faussement coréennes mais bien aguichantes, un jeune acteur mexicain qui a du mal à réaliser, une femme d’une quarantaine d’années qui rêve d’adultère, un vendeur de piano tyrannisé par sa mère, une rédactrice du magazine « Amazones sophistiquées », William Burroughs. Les sujets sont légers et traités comme tels, ce qui fait toute la différence.

Ray Loriga, new-yorkais d'adoption, a su croquer la pomme avec talent et finesse.