Le garçon dans le cerisier
de Dan Pope

critiqué par BONNEAU Brice, le 5 juillet 2007
(Paris - 39 ans)


La note:  étoiles
Rien de vital
J’avais été charmé par le livre, je veux dire par là, physiquement. Sa couleur vert pâle, déjà, douce et agréable, puis sa couverture délicieuse à caresser du bout des doigts. Ses pages épaisses et un peu écru. Bref, ce bouquin m’a séduit par son apparence, et c’était déjà le plus gros du travail. L’histoire, elle, semblait ne pas être si chiante que ça, et même si je refuse généralement d’acheter des versions brochées quand je peux attendre la version de poche, moins couteuse, donc plus adaptée à ma situation économique du moment.

Qu’a cela ne tienne. Le garçon dans le cerisier est le premier roman d’un américain de la côte est des USA, dans le Connecticut. La narration nous est faite par Timmy, 14 ans en 1974, qui nous raconte comment il se masturbe, fantasme sur les seins des filles, voit le divorce de ses parents, retiens des listes de liste, etc. En fait, ce n’est franchement pas passionnant, il n’y a pas d’intrigue, rien de palpitant. C’est juste un roman descriptif, une tranche de vie colorée et agréable à lire, d’un adolescent qui regarde le monde changer autour de lui, en essayant de protéger sa naïveté d’enfant comme il le peut.

C’est sympa à lire, mais pas vital.