La femme du Ve de Douglas Kennedy

La femme du Ve de Douglas Kennedy
( The woman in the fifth)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Tanneguy, le 2 juillet 2007 (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 84 ans)
La note : 6 étoiles
Moyenne des notes : 5 étoiles (basée sur 28 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (40 800ème position).
Visites : 15 750  (depuis Novembre 2007)

Une femme pas ordinaire

C'est la première fois que je lis un roman de Douglas Kennedy. Je sais que les lecteurs s'arrachent cet ouvrage dans les bibliothèques de prêt, mais je n'arrive pas à partager leur enthousiasme. Certes le récit est conduit de façon à tenir le lecteur en haleine et on a envie de connaître la suite et la fin. Mais le style n'est pas génial, les situations sont tirées par les cheveux et les caractères sont élémentaires et caricaturaux.
L'histoire commence par l'arrivée en France d'un américain, professeur d'université dont on comprend qu'il fuit son destin et se réfugie dans la solitude ; on apprendra plus tard ce qui lui est arrivé. Son installation à Paris est dramatique, il se retrouve dans des hotels minables, fréquente des gens épouvantables, et n'a aucun espoir de sortir du trou lorsqu'il fait la connaissance de "la femme du Vème". Qui est-elle vraiment ? On le saura à la fin du livre, mais tout est invraisemblable, à moins que l'auteur n'ait voulu suggérer une fable capable d'expliquer les comportements humains. Trop ambitieux dans ce cas !
Mais tout cela n'est pas nul et on poursuit la lecture sans déplaisir. Comme s'il s'agissait d'un banal roman policier (il y en a de bons !). On aura eu le sentiment usurpé d'avoir eu accès à de la "littérature"

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Les éditions

  • La femme du Ve [Texte imprimé] Douglas Kennedy traduit de l'américain par Bernard Cohen
    de Kennedy, Douglas Cohen, Bernard (Traducteur)
    Belfond / Littérature étrangère
    ISBN : 9782714441904 ; 0,78 € ; 18/04/2007 ; 377 p. ; Broché
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Technique sans émotions

6 étoiles

Critique de Bafie (, Inscrite le 19 juillet 2004, 62 ans) - 24 janvier 2017

Un écrit dont la technique excelle. Dans ce roman, Douglas Kennedy tire les ficelles. Suspense présent dès les 1ères lignes, on veut connaître la suite, on appréhende le sort que va connaître le personnage principal.
Par contre, lorsque l’auteur introduit un élément fantastique, certains éléments de l’intrigue sont tirés par les cheveux et ma lecture n’était plus aussi palpitante.

J’ai ressenti peu d’émotions, suis restée extérieure à l’histoire.

C’était ma deuxième lecture de Douglas Kennedy, la 1ère (Cet instant-là) m’avait enthousiasmée, celle-ci m’a distraite sans plus.

Un polar d'une délicieuse noirceur

10 étoiles

Critique de Linbaba (, Inscrit le 25 juillet 2012, 39 ans) - 27 juin 2013

C'est le premier roman de D.K que je lis, et je l'ai trouvé absolument stupéfiant!

J'ai l'habitude de lire des polars du style Chattam, Thilliez etc. Donc avant de commencer la lecture j'avais un a priori et craignais d'être tombé sur un navet sentimental à la Marc Levy (surtout avec des titres du genre "la poursuite du bonheur", "cet instant là...).

Et ben non! J'ai été agréablement surpris par tant de noirceur et de rebondissements.

Ce livre est une tuerie au sens propre et au sens figuré.

À classer sans hésitation dans la catégorie roman noir.

J'ai adoré la psychologie du héros, et les descriptions des bas fonds sordides de Paris.

Et contrairement à certains , je trouve que le style d'écriture est excellent. On est transporté dans l'histoire tellement c'est bien écrit.

On dirait que pour certains une "bonne" écriture doit être obligatoirement des phrases soporifiques et incompréhensibles à rallonge.
Mais au contraire, un bon écrivain c'est quelqu'un qui arrive à nous prendre par la main avec une écriture simple et efficace: c'est l'imaginaire qui compte avant tout.

Vraiment surpris par la note de certaines personnes...

Paris à l’honneur

6 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 67 ans) - 13 septembre 2012

Il est bien question du Vème, à Paris, où Harry Ricks, universitaire américain, en déchéance – il vient de perdre emploi et femme, et puis l’honneur aussi – vient tenter une nouvelle chance. Il est venu avec ses économies réaliser un de ses rêves : se poser à Paris pour écrire un roman.
Mais le monde, notamment parisien, n’est pas peuplé que de bons samaritains et les débuts parisiens d’Harry Ricks sont calamiteux. Son visa de touriste n’est valable que six mois et au rythme de ses premières dépenses, il ne tiendra, de toutes manières, pas si longtemps. Par rencontres, il est mis en contact avec le milieu turc, qui s’y connait en matière de contournement de la loi et grâce auquel il trouve un job glauque et bizarre, mais aux vertus alimentaires. Il est veilleur de nuit dans un bâtiment où il ne doit surtout pas chercher à comprendre ce qu’il s’y déroule …
Et puis, lors d’une soirée rassemblant la société américaine parisienne, il fait la connaissance de Margit, hongroise plus toute jeune, qui a échappé aux purges de 1956 à Budapest. Margit l’attire, Margit le fascine, mais à l’instar de son job, Harry Ricks ne doit pas chercher à creuser pourquoi il ne peut la rencontrer que dans son appartement à elle, des jours bien précis et à des créneaux horaires tout aussi précis. (Douglas Kennedy aurait-il une marotte avec ce genre d’exigences ?)
Et là le roman part en plein déjantage, fantastique, et c’est un peu difficile à accepter. C’est très accrocheur, Douglas Kennedy sait y faire, pas de doute. C’est peut-être trop dur d’adhérer à ce parti-pris de fantastique ?
Il reste une vision crédible d’un milieu interlope parisien, d’une problématique très actuelle sur les soucis du migrant dans un pays tel que la France, une ville telle que Paris …

SF

8 étoiles

Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 49 ans) - 23 août 2012

Contrairement à de nombreuse critiques, j'ai bien aimé ce Kennedy.
L'histoire est sympa.
Petit reproche, c'est bien sur la touche fantastique, on aurait préféré une tournure des événements plus recherchée.

Très décevant pour les amateurs de Kennedy …

2 étoiles

Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 2 décembre 2011

Jusqu’à présent, les 5 ouvrages que j’ai pu lire de cet auteur m’ont toujours enchantée mais là quelle CRUELLE DECEPTION…
Pourtant les 100 premières pages du livre sont plutôt bonnes mais ensuite on n’a qu’une seule envie c’est de laisser croupir le héros Harry Ricks au fond de sa minable chambre Rue de Paradis … Je me suis tellement ennuyée que j’ai mis un temps fou à terminer ce roman. Je me suis presque fait violence pour le lire et le finir.
D’autre part, je trouve que Douglas Kennedy qui dit adorer Paris est bien loin de nous en donner une image positive … Sa vision de notre capitale est tout simplement consternante : entre les hôtels minables et tous les personnages qu’il y croise sont nuls …
Et la cerise sur le gâteau c’est cette histoire avec Margit qui vire très rapidement au RIDICULE et pourtant j’adore le surnaturel et le fantastique mais il est clair que malheureusement Douglas Kennedy est loin d’exceller dans cette catégorie … On frise le NAVET …

Kennedy : un attentat !!

1 étoiles

Critique de Chrisland (, Inscrit le 27 septembre 2011, 63 ans) - 4 novembre 2011

Combien sommes nous, sur ce site et ailleurs, fervents amateurs de Douglas Kennedy, à avoir lu (ou parcouru ? ) "La femme du V°" avec étonnement, impatience, puis colère ?

J'ai franchement l'impression que Kennedy a voulu essayer "autre chose", en l'occurrence le Fantastique, mais sans en connaître les arcanes. C'est tout simplement mau-vais ! Et glauque. Et même bien mal écrit, ce qui est le comble...

Qu'arrive-t-il à Douglas Kennedy (voir son dernier opus) ? A trop vouloir tracer systématiquement le même sillon scénaristique ("une longue descente aux enfers du héros" avec en option une revanche dans le dernier tiers), il tourne au procédé.

Un conseil : mister Kennedy devrait prendre du temps. Quatre, cinq ans pour écrire son prochain roman ? Cela lui donnerait le temps de créer quelque chose de vraiment original, et de reprendre son manuscrit à plusieurs reprises avant de le confier à son éditeur.

Étonnement de ma part

9 étoiles

Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 37 ans) - 4 mars 2011

J’ai hésité avant de me lancer dans ce dernier roman de Douglas Kennedy qu’il me restait à lire, à cause de toutes les critiques négatives que ce livre avait accumulées. Et pourtant, je l’ai dévoré comme tous les autres, du début jusqu’à la fin et sans une minute d’ennui. J’ai aimé le côté surnaturel de l’histoire et je ne comprends pas du tout ce qui lui vaut tant de mauvais commentaires. Mon seul bémol tient dans la fin que j’ai peut-être trouvée un peu bâclée… Mais dans l’ensemble, c’est encore un excellent roman qui se lit d’une traite!

Bof

4 étoiles

Critique de Annesop91 (, Inscrite le 29 novembre 2007, 38 ans) - 13 février 2010

Un livre qui se lit facilement mais pas terrible.
J'ai pas vraiment accroché. C'est le 2ème livre de Douglas Kennedy que je lis et je ne suis pas fan.

une femme irréelle

6 étoiles

Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 37 ans) - 4 janvier 2010

C'était mon deuxième Douglas Kennedy, après "quitter le monde". Cela a le mérite de se lire facilement tout en étant relativement bien écrit. L'histoire de départ est assez fournie , un homme seul et assez désespéré cependant je trouve que l'analyse des personnages est assez vague, ils sont creux, aucune histoire, aucune psychologie; on a l'impression qu'ils font partie du décor. Quant au côté fantastique, je ne sais pas trop quoi en penser, c'est assez cocasse en fait mais je pense plutôt que cela décrédibilise le roman ( surtout quand elle se venge, pour l'amant de sa femme ou le réceptionniste de l'hôtel )

Pas mal, mais un ton en dessous

5 étoiles

Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 44 ans) - 28 juillet 2009

On garde la plume fluide de Kennedy, on garde des embrouilles assez sympathiques à suivre, mais on a quand même perdu quelque chose dans ce roman par rapport à ses autres pépites : une certaine profondeur, une intensité prenante…
Ca reste donc une bonne lecture, mais un niveau en dessous de d’habitude

Décevant ...

5 étoiles

Critique de Bishop (, Inscrite le 13 avril 2005, 52 ans) - 19 juillet 2009

Un livre facile à lire, et même plaisant mais terriblement décevant comparé à tous ses autres livres qui m'ont captivée. Ici Douglas Kennedy s'est essayé au fantastique, ce qui ne lui a pas vraiment réussi. On reconnait tout de même l'empreinte Kennedy avec un homme acculé dans des situations inextricables à la différence qu'ici le ressort est fantastique.

Un cru ambigu

6 étoiles

Critique de Jefopera (Paris, Inscrit le 9 avril 2009, 59 ans) - 15 avril 2009

C'est sûr que Kennedy force le trait, en rajoute et ses ficelles deviennent parfois un peu épaisses même si la sauce prend, qu'on tourne fiévreusement les pages et que le tout reste efficace et bien construit, même si les lecteurs fidèles de Kennedy peuvent se lasser de la sempiternelle histoire d'un mec dont la vie bascule du jour au lendemain....
Un critique universitaire verrait peut-être dans le dénouement bizarre un clin d'oeil au mythe de Faust ; on peut aussi le voir comme une facilité, à laquelle l'auteur recourt quand il voit que son histoire se bloque ; c'est le Deus ex machina des spectacles baroques.....
Le style est clair, efficace, sans raffinement mais avec quelques saillies amusantes. Les réflexions "de fond" se font plus rares et il faut souvent aller chercher la moelle dans les descriptions, les personnages et les situations pour parvenir à quelque chose de plus profond : dans "La femme du Vème", c'est évidemment la vision de Paris que livre Kennedy.
Toute ceci est donc au total un peu ambigu, car le plaisir, toujours là, est quand même un peu perturbé par la crainte que notre cher Douglas commence à forcer son talent pour tirer encore de la matière d'une veine qui semble commencer à s'épuiser.

Horriblement mauvais !

2 étoiles

Critique de Aria (Paris, Inscrite le 20 juin 2005, - ans) - 17 mars 2009

Ce serait dommage que les lecteurs qui ont commencé par ce livre soient dégoûtés de D. Kennedy. Ce n'est pas un "grand auteur", bien sûr, mais il écrivait des romans distrayants.
Or,"La femme du Vème" est pour moi un parfait navet, pour autant que l'on puisse utiliser ce mot pour un roman.
Rien n'est crédible ! On se demande parfois ce qu'il va encore inventer comme couleuvres à nous faire avaler. Il faudrait qu'il choisisse une bonne fois pour toutes entre la fiction et une forme de science-fiction nouvelle, dans laquelle on peut être mort en étant vivant et vice-versa.
Kennedy n'a rien fait de bien depuis longtemps. Ce qui est scandaleux, c'est que les critiques aient autant parlé de ce roman à sa sortie, sans qu'un seul en fasse une critique négative.
Un conseil à ceux qui veulent lire des histoires bien ficelées : prenez ses premiers romans !
J'ai beaucoup aimé "L'homme qui voulait vivre sa vie", par exemple

Il m'en faut plus

4 étoiles

Critique de AntoineBXL (Bruxelles, Inscrit le 9 août 2008, 44 ans) - 16 mars 2009

Je ne discute pas le fait que Kennedy possède un certain talent pour créer un suspens. Malheureusement, selon moi, ce genre de bouquin doit coller parfaitement avec la réalité pour rester crédible. J'ai relevé trop de "couleuvres indigestes" (l'appartement de Margit laissé vide pendant 20 ans après sa mort et dont les factures sont payées par un espèce de compte bancaire posthume, le temps de garde à vue relevé mystérieusement à 72 heures...). Enfin, ce livre manque cruellement d'une chute valable.... Ma relation avec cet auteur s'arrête là!

Où la grosse ficelle du fantastique est utilisée !

4 étoiles

Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 88 ans) - 31 décembre 2008

Très en-deça de ce que j'aurais pu attendre de cet auteur après ses excellents "Poursuite du Bonheur" et "Désarrois de Ned Allen" !

Que du fantastique un peu facile soit ajouté en seconde partie du roman le discrédite encore plus, hélas !

Merci à DK pour la leçon d'anglais.

2 étoiles

Critique de Michel Horville (, Inscrit le 25 octobre 2008, 70 ans) - 25 octobre 2008

A force d'entendre murmurer ici et là que Douglas Kennedy serait un Grand Ecrivain, j'ai emprunté deux de ses romans à la bibliothèque du quartier, "Les charmes discrets de la vie conjugale", puis "Rien ne va plus". Au premier livre j'ai trouvé que c'était une écriture plaisante, facile à lire, mais sans grand relief, avec toutefois une bonne structure narrative. Au second j'ai facilement reconnu les ingrédients du premier, critique facile et approximative de la société américaine, de méchants médias, de gentils professeurs, un gentil gourou sauveur de situation, toute cela sans grande profondeur, malgré les apparences trompeuses derrière les nombreux clichés et des dialogues relativement pauvres. Mais, force est de constater que le garçon sait s'y prendre pour "obliger le lecteur à tourner les pages" comme il l'écrit quelque part dans "La femme du Ve", où même le commissaire de police se fait critique littéraire du Grand Oeuvre de son petit personnage en fuite de lui-même. A la lecture en langue française de ces deux romans assez faciles et enrobés des mêmes grosses ficelles, je me suis dit que je parviendrais certainement à le lire directement en langue anglaise, ce que je n'ai jamais encore osé avec quiconque. J'ai donc acheté "The Woman of the Fifth" dans une très bonne librairie franco-américaine, et je suis allé au bout de cette lecture. Celle-ci m'a confirmé combien l'écriture de Douglas Kennedy est facile, voire simplette. Mon but a toutefois été atteint, et sans déplaisir. J'ai pris une excellente leçon d'anglais, agrémentée d'un léger soupçon d'érotisme avec un fantôme hongrois revenu de 56 qui mérite un meilleur traitement narratif que le mini-scénario glauque enchâssé dans le roman. Je remercie en tout cas Douglas Kennedy pour sa simplicité d'écriture et pour les structures facilement repérables, qu'il répète de livre en livre, en bon écolier qu'il semble être. Pour le lecteur moyen que je suis, cela facilite le passage d'une langue à l'autre. Je vais certainement en lire encore un ou deux autres, toujours en anglais pour encore améliorer ma facilité à lire cette langue, puis j'essaierai ensuite de m'attaquer à des écrivains plus profondément littéraires, Roth, Auster, Coe et d'autres encore...

C'est Kennedy qu'on asssassine !

1 étoiles

Critique de Jobelom (, Inscrit le 19 août 2008, 61 ans) - 19 août 2008

Argh ! Quel RATAGE !

Faut-il que Douglas K. ait eu besoin de payer ses impôts ou quelque dette pour avoir commis une telle nullité !

Dire que j'en avais fait un de mes auteurs favoris... Où est l'auteur de Cul de sac, des désarrois de Ned Allen et de l'excellent à la recherche du bonheur ?

Est-il possible que Paris vu par un américain francophile puisse paraître aussi caricatural et faux ? Et que dire de l'absence de style qui frise l'indigence ?

Comment l'éditeur a-t-il pu laisser passer ce pavé inepte ?

Obligé de donner une note, je regrette qu'il n'y ait pas de Zéro pointé.

Intrigue légère et dénouement bien fade

5 étoiles

Critique de Critique (Trets, Inscrite le 9 novembre 2004, 63 ans) - 3 août 2008

J'aime énormément Douglas Kennedy. Ses meilleurs romans sont sans conteste "La poursuite du bonheur" et "une relation dangereuse" mais "la femme du Vème" ne fait vraiment pas partie du palmarès !

Çà commence bien, on rentre dans le vif du sujet comme d'habitude, on se laisse prendre au jeu et tout semble crédible. La rencontre avec cette femme étrange se conçoit mais quand on découvre le pourquoi du comment de leur relation... alors là ! On tombe de haut... ou très bas, au choix. Non, ce n'est pas vraiment une réussite.

En plus on est déçu car on connaît son style, on aime ses situations rocambolesques ou désespérées. En plus, il en ressort un côté glauque assez désagréable au fond...

Je pense que j'en aurais oublié l'histoire dans peu de temps. Aller... un autre Monsieur Douglas, s'il vous plaît !

Quelque chose m'échappe !

1 étoiles

Critique de BigBen (, Inscrit le 18 avril 2008, 55 ans) - 18 avril 2008

Un collègue de travail m'a prêté ce livre. Je suis sidéré par la médiocrité du style, l'incohérence du récit, l'étroitesse d'esprit du narrateur, et ses pensées exaspérantes de bassesse, les clichés assommants (la rencontre sur le balcon avec la femme mystérieuse), la pauvreté des dialogues.
Je n'ai lu qu'une centaine de pages (dont une trentaine en diagonale), je n'irai pas plus loin. Je suis complètement écœuré devant tant de médiocrité triomphante. Comment peut-on publier une telle nullité ?

Surréaliste

8 étoiles

Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 65 ans) - 28 mars 2008

L’américain Harry Ricks, ex-prof d’université, débarque à Paris où il espère oublier tous ses problèmes (séparation d’avec son épouse, rejet de la part de sa fille et perte de son emploi suite à un scandale) et commencer une nouvelle vie bien modeste car il ne dispose que d’un maigre pécule. Au bord de la déprime, après des débuts difficiles, il s’installe dans une chambre de bonne crasseuse du Xème et accepte de travailler comme veilleur de nuit pour de mystérieux Turcs dont les activités sont loin de sembler très réglementaires. Au cours d’une soirée branchée, il rencontre Margit, une hongroise d’une cinquantaine d’années, encore belle mais très mystérieuse. Elle n’accepte de le fréquenter qu’à une seule condition : il doit se présenter tous les trois jours et uniquement de cinq à huit. Petit à petit la vie d’Harry devient de plus en plus bouleversée mais une sorte d’ange gardien semble veiller sur lui et lui épargner les coups les plus durs…
Moins fort et moins dépaysant que « Cul de sac », l’outback australien est moins familier pour nous que l’exotique Xème arrondissement, ce livre, après un démarrage un peu lent et en apparence assez banal, finit par basculer lentement dans l’horreur, l’étrange et le fantastique. Nous nous retrouvons dans l’univers si particulier de Kennedy avec ses côtés sombres, inquiétants et mystérieux. L’auteur mène son intrigue avec élégance et machiavélisme, ménageant un suspens constant et ne nous dévoilant qu’en toute fin un dénouement aussi inattendu que surréaliste. Le lecteur se retrouve bluffé et c’est à cela qu’on reconnaît le bon bouquin !

Un Américain à Paris

7 étoiles

Critique de Laure256 (, Inscrite le 23 mai 2004, 51 ans) - 20 janvier 2008

Harry Ricks, 42 ans, quitte les Etats-Unis suite à une rupture douloureuse avec sa femme, et un licenciement tout aussi retors d’une université où il enseignait les arts cinématographiques. Plus qu’un départ, c’est une fuite, malgré la douleur de laisser sa fille. Muni de quelques économies, il s’installe à Paris, d’abord dans une chambre d’hôtel où il est foudroyé par la grippe, puis aidé par un employé turc, il s’installe dans une chambre de bonne au confort plus que rudimentaire. D’un job louche à des fréquentations tout aussi suspectes, Harry va évoluer sur le fil du danger permanent, tandis qu’un curieux hasard lui est toujours favorable au final.

La femme du V ème est un très bon roman, lecture facile mais néanmoins prenante, où l’on se retrouve embarqué dans des complots, des meurtres, des mystères, bref, on avance à une vitesse effarante dans le roman sans voir passer le temps. Du très très bon Kennedy, jusqu’aux trois quarts du livre. Non pas que la fin soit mauvaise, mais l’auteur a fait le choix du fantastique, surréaliste qui crée une rupture avec tout ce qui précède, et gâche un peu le plaisir. Solution facile ? Manque d’inspiration ? On attendait une réponse plus explosive à tous ces éléments jusque là bien menés, et la déception pointe. M. Kennedy peut faire mieux, il l’a déjà prouvé. Dommage.

Margit, la femme mystérieuse !

6 étoiles

Critique de Gilou (Belgique, Inscrite le 1 juillet 2001, 75 ans) - 15 janvier 2008

Celui-ci n’est pas mon préféré.
L’intrigue est à la limite de la compréhension (je parle pour moi bien sûr !)

Je me suis accrochée pour essayer de comprendre l’univers dans lequel ce pauvre Harry s’est engouffré ; de son plein gré il faut bien le dire. A cause du sexe… évidemment !!! (il le reconnaît joyeusement !).

Les héros de Douglas Kennedy sont généralement des hommes en fuite… de leur propre vie.
Mais ici, je trouve que son héros ne sait pas se maîtriser… c’est un peu trop et cela n’embellit pas l’histoire.

Je donne les étoiles à DK pour sa connaissance très pointue de Paris, comme un vrai parisien !!!
L’écriture n’est pas la même que ses autres livres, beaucoup trop de « dialogues », un peu comme une pièce de théâtre ou un scénario !!!
Et aussi le dénouement de l’histoire me laisse sur ma faim, bâclée et sans trop d’explication.
C’est sûrement son but, ici, de laisser le lecteur(trice) sur son propre questionnement. Dommage.

....

3 étoiles

Critique de Jo (Quelque part au coeur des Ardennes, Inscrite le 30 décembre 2003, 47 ans) - 31 décembre 2007

Je suis fan de Kennedy...
Du moins j'étais.

Profitant des vacances j'ai lu ce livre en une journée, au coin du feu... et ce moment dont je me faisais une joie s'est révélé plein d'ennui.

OUi, sa mécanique est bien huilée..
Oui on comprend que cette femme du V° est la clef de toute l'énigme..
Mais où sont passées les émotions qui m'assaillaient à la lecture de tous ses autres ouvrages?
Pas de fébrilité pour tourner les pages, pas de plans sur la comete, échaffaudés dans mon esprit pour trouver la clef de l'énigme...
Juste cette impression de lire un roman de gare...

Et quelle déception à la lecture de la clef du mystère.. Irréel, peu (ou mal) explicité, peu conséquent.... La déception fut rude.

Reste que, persuadée qu'il s'agit d'ici d'un "faux pas" j'irai chercher et lirai avec attention son prochain roman....

Un sacré flop

3 étoiles

Critique de Philduch (Aix en Provence, Inscrit le 17 février 2006, 56 ans) - 17 décembre 2007

Incroyable de penser qu'un tel bouquin puisse avoir autant de lecteurs.
Un style passe partout, genre écrit au kilomètre, sans une once de poésie. Des dialogues d'une platitude totale. Un personnage principal sans envergure, lâche le plus souvent, et cette femme du cinquième dont on ne sait finalement rien, le tout dans un Paris caricaturalement glauque. Les méchants sont méchants ; presque tous les personnages sont des paumés ou des salauds: ça n'est même pas un bon polar, car dans un bon polar, l'humanité finit par transpirer, par percer une couche de noirceur qui n'est ici qu'artificielle, passée au rouleau sur le mur lézardé d'un récit à tiroirs. Quant à la trame surnaturelle de l'histoire, elle apparait après deux cents pages, mais ne gagne jamais en profondeur. Même la fin est ratée: on attend un ultime rebondissement qui ne vient jamais...
500 mots par jour... un rythme alimentaire sans doute.
L'archétype du best-seller porté par une campagne marketing, et qui se révèle une coquille vide.
Acheté pour faire un cadeau à quelqu'un qui le voulait. Lu par curiosité.
Pouah! Il y a tellement de jeunes auteurs qui valent mieux que ça et qui ne sont jamais publiés!

Douglas Kennedy tel que lui même

9 étoiles

Critique de Bidoulet (, Inscrit le 18 octobre 2005, 56 ans) - 29 août 2007

Douglas Kennedy nous chante toujours le même air, mais quel virtuose ! On en redemande sans cesse. Une effroyable descente aux enfers comme l'auteur américain sait si bien nous les raconter. Evidemment, ce n'est pas de la grande littérature mais, après tout, donner du plaisir à la lecture d'un roman captivant et qui ne nécessite pas de se prendre la tête, n'est ce pas l'objectif du bouquin qu'on emmène sur la plage ?
Restent les invraisemblances, les circonstances rocambolesques, ce stéréotype de l'anti-héros Américain rebattu maintes fois par Douglas Kennedy dans ces romans successifs.… Et puis, on déduit assez vite que la mystérieuse femme du Vème est la clef de la fabuleuse mécanique destructrice. Dans le genre, mais préférence demeure encore à "L'Homme qui voulait vivre sa vie". N'empêche, je me précipiterai une fois de plus, et avec gourmandise, sur le prochain opus du plus parisien des auteurs de polars américains.

Déçevant

5 étoiles

Critique de Mane (Bordeaux, Inscrite le 5 février 2007, 36 ans) - 27 août 2007

La moyenne, tout juste.

Etant une inconditionnelle de Kennedy (j'ai tous ses livres dans ma biblio), je suis vraiment déçue par ce roman. Le style d'écriture est toujours le même : agréable et simple. Mais alors... Qu'est ce que je me suis ennuyée!!! Il faut attendre la 300ème page (sur 375 en gros) pour qu'il se passe quelque chose.

Je n'ai pas compris le rôle de cette femme. Kennedy a voulu jouer sur le mystère, je trouve qu'il ne donne pas assez de réponses : pourquoi le voir tous les trois jours? pourquoi cette fin?

Dernier point : je ne me souviens pas avoir déjà lu, dans un Kennedy, un seul rapport sexuel détaillé comme ceux qu'il décrit dans "La Femme du Vème". C'était inutile - une description imagée aurait été tellement mieux - et cela me faisait penser aux bouquins cul-cul la praline pour quinquagénaires en mal d'amour (vous savez, ceux qu'on trouve à Intermarché : "Le donjon de la passion" ; "Amours interdites" ; "Un amour au-delà des frontières"). Sur le coup, j'avais une impression désagréable.

Grosse grosse déception :/

Il est génial ce livre

9 étoiles

Critique de Steffie (, Inscrite le 7 janvier 2007, 48 ans) - 26 août 2007

Justement parce que le livre nous amène AILLEURS que je le trouve génial. Une histoire à tirer par les cheveux, qui ne se peut pas. Mais auquel on est capable quand même de se rattacher à l'histoire.
J'ai dévoré ce livre en 3 jours et demi (faut mentionner que j'étais en vacances !)
J'ai adoré ce livre qui m'a diverti (je crois que c'est le but premier de la lecture) au plus haut point.

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