La chair et l'ombre
de Robert Holdstock

critiqué par Belial, le 4 juin 2007
(Anvers - 44 ans)


La note:  étoiles
Dream is my reality
Robert Holdstock est un conteur qui nous vient des douces vallées de l’Angleterre. Sa terre semble toujours liée d’une manière ou d’une autre à ses écrits, et il nous communique à travers eux ce qui le fascine chez elle.
La chair et l’ombre, c’est l’histoire d’un jeune garçon qui rêve un peu trop fort. Jack Chatwin rêve de Visage Gris et Visage Vert, un couple apparemment venu tout droit des origines de la Terre qui fuit dans un monde lointain un taureau gigantesque qui les pourchasse. Jack va rencontrer un archéologue nommé John Garth, qui lui est à la recherche d’une cité mythique qui semble se déplacer sous la surface du globe. Jack va devoir partir à la recherche et à la rencontre de ce couple qui le hante, et découvrir les mystères de cette cité apparemment elle aussi à la recherche de quelque chose ou de quelqu’un.
Bon roman d’aventures et de fantastique, La Chair et l’Ombre mêle avec du brio et un peu de bricolage psychanalytique le rêve et la réalité. Jack est perdu entre les deux et essaye de récupérer la vie… dont il a toujours rêvé. Il s’agit d’une sorte d’Indiana Jones avec un soupçon d’Horreur qui fonctionne assez bien. Si l’histoire devient quelque peut confuse à certains passage du roman, l’auteur parvient assez bien à maintenir le cap et donne assez de vitamines au scénario pour tenir le lecteur en haleine jusqu’au bout. Robert Holdstock décrit avec beaucoup d’attention et de saveur ses personnages les plus énigmatiques et véhicule bien au lecteur les émotions que ceux-ci ressentent. Bref, un bouquin bien ficelé qui plaira aux amateurs de chasses aux trésors et de cités disparues, et qui sauront se laisser bercer dans la douce folie de l’histoire.