Paris l'après-midi
de Philippe Vilain

critiqué par Babsid, le 19 mai 2007
(La Varenne St Hilaire - 36 ans)


La note:  étoiles
calme comme un après-midi d'été
"Je trompe mon mari pour mieux l'aimer".
Histoire d'un adultère compliqué pense-t-on. Et bien non.

Histoire d'une liaison ordinaire.
Bien qu'il est osé abordé cette femme mariée, Flore Jensen, le narrateur hésite. Entre pudeur et timidité, il va commencer à aimer celle qui ne sait pas ce qu'elle veut.
Celle qui ne deviendra son amante que bien plus tard. Par désoeuvrement peut-être.
Il va l'aimer jusqu'à l'idolatrer. Jusqu'à ne vivre que pour la voir, que pour l'attendre, que pour l'espérer.

Puis va commencer le long travail de deuil de cette liaison. Des mois d'indécision, de doute, d'espoir parfois.
Jusqu'à reprendre le dessus et pouvoir regarder sereinement derrière soi.

"elle a mis un terme à mon histoire sentimentale. Jamais plus je n'aimerais comme j'avais aimé avant elle.
Peu à peu, je suis entré dans ma post-histoire."

L'écriture est doucement nostalgique, mélancolique.
Sa pudeur l'empêche de tomber dans le convenu. Il nous entraine sur le fil de son histoire sans pour autant nous la livrer complètement.