Quinze jours en juillet
de Nicolle Rosen

critiqué par Laure256, le 3 mai 2007
( - 51 ans)


La note:  étoiles
Ménage à trois, quatre, cinq ?
Ah que ce livre m’a énervée ! Pourquoi le lecteur ne peut-il pas changer le cours d’une histoire ? Pourquoi ne peut-il pas tordre le cou à un personnage, lui dire ses quatre vérités en face et rétablir l’ordre dans ce bas monde fictionnel, hein, pourquoi ?!
Quinze jours en juillet… Quinze jours de vacances à La Bastide, une maison de famille. Blanche, l’ex femme de Marc est à présent mariée avec Clément, le meilleur ami de Marc, qui a longtemps fréquenté Irène, l’ex femme de Clément. Marc et Blanche ont eu une fille, Mélanie, jeune étudiante qui vient elle aussi passer quinze jours de repos dans la demeure, elle qui est la maîtresse d’un prof marié et père de famille. Et il y a Claire, la nouvelle amoureuse de Marc. Bref, tout ce petit monde va cohabiter, et l’auteur va donner la parole, chaque jour, à l’une des trois femmes protagonistes : Claire, la nouvelle, Blanche, l’ex, et Mélanie, la fille. Sauf que cette histoire est extrêmement malsaine et agaçante. Blanche continue de diriger la vie de Marc, et de chacun d’ailleurs, en manipulant et exigeant ce qui lui plaît. Marc ne peut rien faire qu’elle n’ait consenti, pire, organisé. Maîtresse femme, elle est égoïste et manipulatrice, et les hommes autour d’elle lui sont aliénés. Et gare à celle qui tenterait de faire changer ce petit monde clos… Le lecteur attend impatiemment cette fin salvatrice mais hélas, elle parait encore trop douce au vu de ce groupe et de cette Blanche à qui vraiment, vraiment, j’ai envie de tordre le cou !