Rouge flamenco
de Jeanne Faivre d'Arcier

critiqué par Salluste, le 15 août 2001
(Neufvilles - 76 ans)


La note:  étoiles
Des vampires très humains
Carmilla, fille humaine d'un forçat évadé et de la fille d'un de ses gardiens, est vampirisée en 1840 dans une maison close d'Alger.
Pour échapper aux maladies transmissibles par le sang et surtout à la malédiction qui oblige les vampires à tuer pour se nourrir, elle a réussi à isoler du sang, dans un serum plasmatique, les protéines nécessaires à sa survie.
Ces pratiques, contraires à la tradition, irritent les fondamentalistes dirigés par son "créateur" qui, non seulement ne lui a pas révélé son nom (obligation incontournable dans la morale vampirique) mais ne lui a pas non plus enseigné les règles de bonne conduite. Obligée de se débrouiller seule, elle est adoptée par une tribu de gitans, apprend à danser le flamenco et se produit dans des boites à la mode.
Après l'assassinet de son protecteur, elle se lance à la recherche de celui qui l'a vampirisée, secondée par Mara, une vampire indienne rencontrée à Constantinople, et par un cinéaste russe qui souhaite la voir tenir le rôle de Carmen dans son prochain film. Partant d'Alger, en passant par Séville, New York, l'Allemagne nazie, nous assistons à la quête douloureuse d'un vampire plein d'humanité et, finalement, bien sympathique.
Distrayant, sans plus. 6 étoiles

Ah une nouvelle histoire de vampires , c'est ce que j'ai pensé en découvrant le livre, et puis je suis un peu déçue, même si les aventures de Carmilla sont agréables à lire, on est bien loin des"grands" vampires de Anne Rice!

Palmyre - - 62 ans - 25 juillet 2004