249, faubourg Saint-Antoine
de Jean Diwo

critiqué par Janiejones, le 18 avril 2007
(Montmagny - 38 ans)


La note:  étoiles
Agréable
Présentation de l'éditeur
249, faubourg Saint-Antoine est le livre d'une maison et d'une famille au temps où ce faubourg avait une âme, celle des gens du bois, des descendants de Boulle, de Riesener, de Jacob. Ces pages arrachées à un passé déjà bien estompé - le récit débute en 1914 - ne sont pas des mémoires. Le " je " est certes un peu moi mais aussi un autre, plutôt des autres. Et si Jean-Baptiste Benoist, la plus " fine lame " des sculpteurs sur bois, collectionneur fantasque, chef de famille et mari exemplaire, ressemble à Jean-Baptiste Diwo, mon père, il reste un personnage largement imaginaire, comme les autres acteurs de cette comédie parisienne. Car à travers eux, j'ai souhaité retrouver l'atmosphère si particulière de mon enfance, les copeaux, le bruit de la varlope et l'odeur de la colle d'un quartier aujourd'hui disparu. J-D.


Je ne savais pas trop à quoi m'attendre de ce livre que j'ai trouvé par hasard dans le rayon des nouveautés à la bibliothèque. En fait, c'est surtout la superbe photo de la couverture qui m'a attirée, puisque je ne connaissais pas l'auteur et que a priori, je ne suis pas très portée sur la littérature française.

N'empêche, j'ai passé un agréable moment en lisant ce livre, j'ai été transportée au faubourg Saint-Antoine. Pas un coup de coeur, mais à lire tout de même.
Flânerie nostalgique 6 étoiles

Une promenade, ou plutôt une flânerie dans le Paris du début du XXème siècle. Sans être un récit autobiographique, comme l'auteur le précise d'ailleurs, on comprend qu'il a assemblé ses souvenirs et ceux qui lui ont été confiés par d'autres.
L'auteur nous emmène chez lui, à son école, nous fait partager ses émotions. Rien de nouveau, dé révolutionnaire dans le traitement mais des évocations qui touchent lorsque l'on connaît certains quartiers de Paris, à l'est uniquement, ou lorsqu'il évoque des vécus réveillant les propres souvenirs du lecteur.
Pas un incontournable mais un agréable témoignage empreint d'une certaine nostalgie

Mimi62 - Plaisance-du-Touch (31) - 71 ans - 7 mars 2020