Antoine-Adolphe Dupuch
de Madeleine Hardy

critiqué par CC.RIDER, le 10 mars 2007
( - 66 ans)


La note:  étoiles
Le premier évèque d'Alger
Né à Bordeaux en 1800, et d'abord avocat, A. Dupuch se sent vite appelé au sacerdoce. Il est d'une générosité, d'une charité sans limites. Il y perdra son patrimoine et mourra couvert de dettes. Pour lui, "tout donner" devait, comme dans l'Evangile, se prendre à la lettre. En 1838, il est nommé évèque d'Alger. La tâche est immense. L'armée et l'administration louis-philipparde très hostiles à la foi en général font tout pour barrer la route à l'Eglise à l'exception du général Valée, gouverneur d'Alger. Dupuch crée malgré tout un hôpital, des dispensaires, des orphelinats. Il ouvre des églises et fait venir des prètres.
Sur son initiative, un échange de prisonniers est organisé avec Abd El Kader ont il arrivera à se faire un ami. Ils resteront liés même après la reddition de l'émir. Malheureusement, en 1846, couvert de dettes, il doit démissionner. Son oeuvre est remarquable et il sera très egretté. Rome ne lui donnera pas d'autre diocèse et il mourra en 1856 dans la plus grande misère.
Ce livre, paru en 2005 et qui vient d'être réédité lui rend un hommage bien mérité.