L'enfant léopard de Daniel Picouly

L'enfant léopard de Daniel Picouly

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Nana31, le 6 février 2007 (toulouse, Inscrite le 29 janvier 2006, 55 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (24 239ème position).
Visites : 5 381  (depuis Novembre 2007)

Roman historique très intéressant

16 octobre 1793, Marie-Antoinette se prépare à mourir dans sa cellule. Dehors, un complot s'est formé. Il ne reste que une demi-heure pour sauver la reine.
A Paris, on traque un mystérieux enfant léopard.
Qui est-il? Certains veulent le tuer d'autres le protéger.
On assiste à une folle cavalcade avec de nombreux personnages et bien sûr, l'émouvante Marie-Antoinette.
Cet auteur a reçu le prix Renaud en 1999, prix à mon avis, bien mérité. Un auteur qui ne manque pas de talent.

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Dommage, des passages au style mal adapté.

7 étoiles

Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 1 janvier 2014

Un thème original avec des anachronismes non gênants et participant à l'humour.
Un enchaînement d'actions digne d'un thriller ou d'un bon polar.

De très bons passages d'écritures

"L'armure finit par abattre sa ferraille. S'ensuit un éparpillement d'épaulières, cuissots, armet, tassolette et solerat. On portait du vocabulaire sur soi, en ce temps là."

Une altercation physique s'annonce... une bagarre quoi.
" Quatre plus un, plus un, font six qui est divisible par deux. La preuve, Ed et Jones en prennent chacun trois sans retenue.
Il s'ensuit une série de de multiplications, addititions, soustractions, divisions et extractions de racines plus ou moins brutales avec élévations à toutes les puissances. La force publique est surprise. Elle ne s'attendait pas à une révolte arithmétique. C'est une première. Elle cède."

A l'opposé, il est particulièrement agaçant de voir surgir des personnages sans que ceux-ci soient présentés. Pour certains il faut attendre la quasi fin du livre pour savoir quel est leur rôle dans l'histoire, pourquoi ils sont arrivés là (Seiffert par ex).
Pour certains, on ne sait même pas d'où ils viennent ni sur quoi se basent leurs motivations (Commandeur, Delorme)

Enfin, pourquoi ces passages beaucoup trop nombreux d'un style heurté, nécessitant une reprise parfois multiple du passage pour comprendre où veut en venir l'auteur sans que cela apporte quoi que ce soit à l'atmosphère.

"Zamor achète au vol. Ca ne lui fait même pas plaisir. Pourtant il n'a jamais oublié, ce soir, dans une allée de Versailles, où elle l'avait traité de singe, alors qu'il portait la traîne de la du Barry. Tout à l'heure il sera sur son passage. Il aurait aimé porter un babouin sur l'épaule pour qu'elle se souvienne."
Tout est là pour un joli passage. J'ai le sentiment que les idées sont notées mais qu'elles n'ont pas été tissées. On trouve d'ailleurs un mélange de phrases construites et de simples notes.

"Le docteur ronronne. Il a l'air content de son stratagème. La Marmotte aussi. Il aime bien le mot "stratagème". Le docteur chausse ses lunettes à verres bleutés. Il pose sur une table une trousse de cuir et déroule un linge blanc. Il allonge le carlin qui bâille et s'étire."

Ces passages se situent dans les descriptions. Lorsque l'on est dans les dialogues ou les ressentis, le style est beaucoup plus lié et agréable.

Ai-je lu ce roman dans de mauvaises conditions ?
Le prix Renaudot est en principe une référence mais je reste sur un goût d'inachevé.
Dommage.
Le plaisir n'a pas été à la hauteur des espérances.

Entre réalité et fiction

7 étoiles

Critique de Cyrus (Courbevoie, Inscrit le 3 novembre 2008, 47 ans) - 25 janvier 2009

Les douze dernières heures de la vie de Marie-Antoinette: la fin de son procès, sa condamnation à mort et son exécution en place publique... douze heures, c'est également le temps dont disposent deux soldats noirs mandatés par un marquis pour retrouver un mystérieux enfant de 15 ans dont ils ne savent presque rien sauf que c'est un enfant "léopard" c'est à dire qu'il est noir mais que son corps et son visage sont maculés de larges taches claires.
A partir de faits historiques réels, Picouly nous entraîne dans une course contre-la-montre fantaisiste dans le Paris de la fin du 18ème siècle où on croise Robespierre, la comtesse du Barry ou encore la princesse de Lamballe. Petit à petit l'intrigue se complique et les acteurs, aux ambitions diffèrentes voire parfois contradictoires, se multiplient jusqu'au moment où tout ce petit monde se retrouvera.

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