Sam the Cat
de Matthew Klam

critiqué par BONNEAU Brice, le 5 février 2007
(Paris - 39 ans)


La note:  étoiles
C'est nul...
Je crois que je ne l’ai acheté que parce qu’il y avait deux mecs sur la couverture, et que je m’attendais à ce que ce soit un bouquin gay. Finalement, il vaudrait mieux foutre un monochrome d’un artiste quelconque pour refléter le vide littéraire que représente ce recueil.

Olala, qu’est-ce que c’est chiant à lire ! Je n’ai d’ailleurs pas fini, j’ai signé ma reddition presque à la fin, les soixantes dernières pages, à bout de souffle. Trop, c’est trop.

Ce bouquin m’a beaucoup fait penser à Tybor Fischer, “Ne lisez pas ce livre si vous êtes stupide”, un truc dans le genre. C’est le même ton, c’est aussi nul, toujours pareil, et si c’est ça les étoiles montantes de la littérature américaine, je vais restreindre mes auteurs au vieux continent.

Dans son bouquin, Klam se contente de nous raconter toujours la même chose, en changeant juste les noms. A chaque fois c’est un couple dans la trentaine, elle blondasse complexée mononeuronale avec des parents horrible, lui mec qui commence à se poser des questions, qui baise par obligation, et qui a un bon salaire. Et voilà, il ne se passe jamais rien. On raconte un premier couple, puis un second, puis un troisième, et on a le sentiment étrange d’avoir lu la même chose dans l’histoire précédente.

Du coup, non, évidemment, je ne le conseillerais pas.