Une forêt blanche et noire
de Jean-Louis Hess, Christian Voltz

critiqué par Sahkti, le 6 janvier 2007
(Genève - 50 ans)


La note:  étoiles
A la vie, à la mort
Un jour, le Chat invite le Lièvre, Madeleine et José à se rendre chre Kaspar, afin d'y prendre le thé et quelques douceurs. Kaspar habite loin, il faut traverser une grande forêt de bouleaux avant d'arriver à la mystérieuse cabane de l'ami qui, lorsqu'il ouvre la porte, fait fuit trois des invités à cause de sa nouvelle apparence. Kaspar est devenu un squelette...
On l'aura assez vite compris, Kaspar est mort mais si son corps n'est plus là, son esprit demeure et le voilà tout chagriné de la peur qu'il inspire aux autres.
Qu'à cela ne tienne, le chat, avec l'aide des siens, va le faire revivre d'une certaine manière. Le cycle éternel de la vie. C'est un texte très poétique sur la vie et la mort, l'amitié et la solidarité, empreint de sensibilité et de douceur. J'ai été touchée par ce conte qui permet d'aborder les sujets graves de manière quelque peu détournée. La qualité de l'illustration complète ce texte bien écrit.