L'Homme qui aimait les nuages
de Paul Halter

critiqué par Veneziano, le 25 décembre 2006
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Les prédictions d'une sylphide et ses rebondissements
Un journaliste, Mark Reeder, va prendre du repos dans un village littoral, Pickering, en haut d'une falaise, en y regardant notamment les nuages, activité qu'il affectionne. Mais il ne met pas beaucoup de temps à plonger dans le bain de ses mystères. Il apprend qu'une jeune femme, Stella, se plaît à disparaître sur commande, en s'évaporant comme par magie, à prédire l'avenir et à créer de l'or, avec toutes les énigmes et intrigues que cela peut créer.

Or, Mark assiste à une suite de drames mortels dans ce village, après que Stella les ait annoncés et qu'elle ait pu exercer plusieurs fois ses dons de prestidigitation dans "le Bois aux Fées".
Mark est un moment suspecté, et Stella évidemment. Des rebondissements rocambolesques se succèdent et l'issue de l'intrigue ne l'est pas moins.

Ce polar est léger comme une bulle de savon, comme un nuage, pourrait-on écrire, l'ensemble est agréable à lire, sans être véritablement sérieux, tant les faits supposés fantastiques ont une part importante et tant le dénouement paraît énorme. Ca m'a paru "gentil". Je n'ai rien contre le fantastique, bien au contraire, mais celui-là est gentillet.
Le prénom de Stella a été utilisé par la suite dans Immersion, roman où le fantastique et la nostalgie liée à la mort rodent également.
Ce roman m'avait été distribué par une association pour la promotion de la lecture, à l'abord de la gare Montparnasse.

L'ensemble est honnête et agréable, sans casser quatre pattes à un canard.