Paradoxe perdu
de Fredric Brown

critiqué par Neurone, le 28 juillet 2001
(Liège - 54 ans)


La note:  étoiles
Tant d'imagination dans si peu de mots...
On peut difficilement aborder le thème de la science-fiction sans faire référence à Fredric Brown, un vrai professionnel des nouvelles courtes de S-F.
Dans Paradoxe Perdu, il décline son immense talent au travers de 14 mini récits de 2 à 20 pages. L'intérêt de la nouvelle, selon moi, réside en grande partie dans la chute, tant l'espace est court pour créer une atmosphère.
Fredric Brown en saisit tout le sens en nous proposant des histoires essentiellement factuelles, sans pour autant paraître bâclées, qui nous emportent jusqu'à la dernière ligne recelant l'ultime rebondissement presque toujours inattendu.
Et il complète son art en y ajoutant toujours en sus un solide dose d'humour bien à lui, voyageant tantôt dans l'absurde, tantôt dans le cynisme, avec une dextérité bien à lui, un genre que l'on découvrira, reconnaîtra et appréciera au fur et à mesures de ses petites (més)aventures.
On en redemande!