Panthéon de Yann Moix

Panthéon de Yann Moix

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Valeriane, le 17 décembre 2006 (Seraing, Inscrite le 16 novembre 2005, 45 ans)
La note : 6 étoiles
Moyenne des notes : 4 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 3 étoiles (57 285ème position).
Visites : 4 448  (depuis Novembre 2007)

De la rentrée littéraire

Difficile aussi de lui attribuer une cote.
Moix nous entraîne dans l'histoire de sa jeunesse, dans son passé d'enfant battu, dans sa relation avec ses parents et avec Mitterrand.
Moix brosse les personnalités qui habitent son Panthéon et celles qui n'y mettront jamais un cheveu.
Qualifié de roman nombriliste, il marque surtout par sa syntaxe et ses néologismes.
Moix se fiche des règles de ponctuation. Il en use à profusion, pour mettre en évidence, pour rythmer son texte. Ce style peut être détesté et rendre le récit illisible si on ne s'y plonge pas vraiment.
Au bout d'une dizaine de pages, j'ai bien digéré cette dynamique, même si au début, mes nuits en ont été un peu perturbées. Je relisais le texte dans mon sommeil, je courais à travers les pages. Une gymnastique spirituelle nocturne.
Je me suis laissée emporter par le récit, mais je n'ai pas été englobée à 100% par le roman.
Pas forcément victime de décrochage, mais me demandant parfois où l'auteur allait me conduire.
Un avis un peu partagé. Difficile de juger le récit d'une vie, d'un passé, d'un vécu.
Néanmoins, j'ai apprécié et j'apprécie toujours d'écouter et de voir l'auteur parler de son roman, de son histoire, de son ouvrage (ce dernier tome d'une trilogie - Podium, Partouz, Panthéon), ou encore parler tout court.
J'aime l'auteur Yann Moix (et le réalisateur aussi).
Très emballée par Podium (lu avant tout le battage ciné-médiatique), interrogative face à Panthéon, il me reste encore Partouz dans ma PAL. Un auteur à suivre.

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Frappe-le ce con...

8 étoiles

Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 28 avril 2018

J’avais envie de découvrir Yann Moix, chroniqueur chez Ruquier. Il est tellement acerbe et critique envers les écrivains qui y sont invités que je voulais me faire une idée de ce qu’il écrivait..

Ce livre ne m’a pas paru d’une écriture extraordinaire, il y a pas mal de mots inventés et une succession de noms. Seront-ils inhumés au Panthéon ou non ? Ajoutez à cela, un portrait de Mitterrand sans intérêt.

Par contre, ce qui m’a le plus frappée c’est la maltraitance dont il a fait l’objet de la part de ses parents. Je rêve qu’un jour, les parents tortionnaires ou maltraitants soient traînés en justice par leurs enfants, devenus adultes.

"Faut le frapper. A mort.
Ce fils est un con
Frappe-le
Frappe..
Ça peut pas être notre fils
Ça peut carrément pas. Du tout.
Je le frappe ce con
Mais c’est qu’il a la tête dure
Pourtant dedans y a rien. Rien que des BD
Ca veut faire de la BD. Ça rime avec PD
C’est un malade."

"Sans explication, je m’étais fait fouetter à coups de rallonge de fil électrique. Et tandis que le feu du fil me cisaillait l’épiderme et que la douleur jaillissait de mon corps enfantin, infantile, comme le jus d’une prune mûre, je cherchais à toute vitesse, dans mes hurlements pour que ça s’arrête, ce que j’avais bien pu faire de mal. C’est pénible d’avoir à chercher soi-même les causes… C’est là la vraie violence.."

"Une rallonge de fil électrique, çà fait ffffffffffffffffffffffffffûûûû. A l’instant précis où çà s’abat sur l’enfant battu, il ne sent rien, parce que la gaine de la rallonge, alliée à la vitesse du mouvement, ne délivre la douleur qu’en se retirant, une seconde après avoir atteint sa cible."

"Les coups n’endurcissent pas, ils abrutissent, et l’abrutissement est un ramollissement ; les coups ramollissent, ils fabriquent du mou ; les coups ne fabriquent pas du dur. Et les coups ne fabriquent pas des futurs gros durs, ils fabriquent de futurs gros mous. Les coups ne donnent jamais naissance à de la force, les coups donnent toujours naissance à de la faiblesse. Or, ce sont les faibles qui frappent le plus fort, car s’il y a une limite à la force, il n’y en a pas à la faiblesse. Si chez l’homme, la puissance est finie, l’impuissance au contraire est infinie. Si le courage a ses bornes, la lâcheté n’en a pas…."

Pour avoir dénoncé l’insoutenable, je rajouterai des étoiles à ce livre. J’ai lu que Yann Moix avait coupé les ponts avec ses parents et que ceux-ci essayaient de profiter de sa notoriété. Leur bassesse est sans limites. Ils n’ont que mon mépris…

Nullissime

1 étoiles

Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 41 ans) - 24 mai 2008

Autant j'avais adoré le délire de "Podium", autant ce "Panthéon", que j'ai acheté à cause de l'avis que j'avais sur "Podium", m'a déplu ! A la fois ode à François Mitterrand et délire sans queue ni tête, ce roman est tout simplement débile. A fuir.

Panthéon de Yan Moix

2 étoiles

Critique de Sami19 (, Inscrit le 27 décembre 2006, 80 ans) - 27 décembre 2006

Plein d'ardeur suite aux critiques entendues, je me suis lancé dans sa lecture, une lecture qui a duré une cinquantaine de pages... avant que je ne baisse les bras devant ce style incongru, où tout semble permis, où la compréhension est difficile malgré parfois une relecture de page... Dommage, mais je passe au suivant

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