Par hasard, j'ai mis la main sur ce livre et je n'ai pas réussi à le lâcher jusqu'au 4ème tome.
Le rythme lent qui correspond au Moyen Age, laisse libre cours à une certaine réflexion.
La narration est très bien documentée avec des personnages attachants et forts.
L'enquête est haletante !

Mallaig - Montigny les Cormeilles - 47 ans - 22 décembre 2010

Le baron Eudes de Larnay est épris de sa demi-sœur, Agnès de Souarcy, fille bâtarde de feu son père. Celle-ci, révoltée par le désir coupable de son frère, tente de repousser le plus diplomatiquement possible ses avances. C’est sans compter la perversité d’Eudes de Larnay, qui va jusqu’à solliciter l’intervention de la cruelle Inquisition pour obtenir à la fois les faveurs de la dame et par la même occasion...ses biens. La jeune femme est accusée de complicité avec les hérétiques et de "commerce" avec un homme de Dieu alors que son seul crime est de cacher Clément, un enfant né d’une hérétique. Son châtiment : la mort. Le jeune garçon d’une intelligence vive et précoce tentera de contrecarrer le plan machiavélique de De Larnay. N’est-ce pas déjà trop tard ? Mais que se trame-t-il dans les bois du domaine de Souarcy, fief d’Agnès ? Des corps de moines atrocement mutilés y sont découverts. Ces moines étaient semble-t-il porteurs de messages à l’intention du Pape. Que contenaient-ils ? Quels rôles jouent l’abbaye des Clairets - sise à Souarcy -, l’Ordre des Templiers et les Hospitaliers dans cette affaire?

Les chemins de la bête est une très bonne histoire policière sur fond d’Inquisition et de Templiers. Un premier tome très prometteur... On se prend à détester et craindre le fourbe Eudes de Larnay et à trembler pour la vie d’Agnès et du petit Clément. Je n’ai pas du tout éprouvé cette sensation de lenteur décrite par d’autres. Au contraire, ce fut trop vite fini. Il me tarde d’ailleurs de lire la suite. Annoncé comme une trilogie, il s’agit toutefois d’une tétralogie.

Miss teigne - - 42 ans - 10 juin 2008

... vous ne le lâcherez plus.

Passionnant. Oui, il y a un rythme "lent", quelque part celui de l'époque où tout se faisait à cheval ou en char à bœufs, mais quel régal! Et puis ça nous permet de voir le paysage...
On est transporté dans cette époque violente et raffinée, avec force détails sur la société chrétienne du début du XIVe, les mœurs, les codes vestimentaires, la nourriture, les odeurs, les intrigues politiques. On est touché par des personnages puissants, tout en contraste, où le monstrueux et le divin se côtoient. Le tout servi par une belle langue. Et je n'ai lu que les deux premiers...

Gadoul

Gadoul - - 63 ans - 3 mars 2008