Churchill d'Angleterre
de Albert Cohen

critiqué par Jules, le 26 juillet 2001
(Bruxelles - 79 ans)


La note:  étoiles
Un texte inspiré par la grandeur d'un homme
Albert Cohen a toujours lutté contre l’obscurantisme, les dictateurs et les oppresseurs.
En juin 40, il arrive à Londres et est chargé par l’Agence Juive d'une mission auprès des gouvernements en exil.
A ce titre il rencontre de Gaulle. Il va tout faire pour tenter d’alerter le monde sur le sort des Juifs en pays occupés.
Dans sa préface, Daniel Jacoby nous révèle que Cohen est devenu, en juillet 47, directeur de la Division de protection de l'Organisation internationale pour les réfugiés, dont le siège était à Genève.
Le petit texte dont il est question ici a été écrit par Albert Cohen durant la guerre et, à mon étonnement, a été publié pour la première fois en Angleterre dans « Message : Belgian Review ». Il a été donné par Madame Cohen à la Fondation Internationale des Droits de l'Homme.
Albert Cohen souligne dans cet ouvrage le courage de Churchill mais, surtout, le talent qu’il a eut de faire croire aux Anglais, qu'envers et contre tout, l’Angleterre n'avait pas perdu la guerre. Et cela dans les pires moments ! Il a su, dit-il, trouver les mots qu’il fallait pour que ce peuple fier et fort redresse la tête et soit convaincu de la victoire, un jour, « Parce qu’elle (l’Angleterre) entend son âme dans la voix de Churchill. »
Et voici venu le temps de la première victoire dans les territoires de l’Orient.
Un très beau texte adressé à un homme qui a su dire « NON ! » haut et fort au moment où c’était le plus nécessaire !.