Le myrte et la rose
de Annie Messina

critiqué par Babsid, le 1 novembre 2006
(La Varenne St Hilaire - 36 ans)


La note:  étoiles
le magnifique amour absolu
"La rencontre du prince Hamid el-Ghâzi avec le jeune esclave révolt" que le marchand Boutros, dans son dukkân, s'apprête à châtrer, ouvre ce roman d'aventures, ce conte des Mille et Une Nuits qui nous convainc que l'amour absolu est possible.
Dès le premier regard, un lien inexorable unit celui qu'on appelle el-Ghâzi - le guerrier - à Shahin - le faucon -, l'adolescent qui a perdu la mémoire.
L'étrangeté de leur relation exacerbe les jalousies et les haines: celles de Harazad, le propre fils du prince, celles de l'ennemi ancestral, l'émir Hussein ibn'Ali.
La collusion et la trahison anéantissent le royaume. Mais, tandis que Hussein se réjouit et croit avoir gagné, Hamid livrera une dernière bataille..."

La quatrième de couverture suffit à peine à résumé cette histoire.
Elle nous convainc de la pureté d'un lien qui peut exister entre deux êtres. Une union spirituelle qui n'est pas entâchée par la chair, bassement matérielle.

Ce roman nous fait comprendre que quand on trouve l'âme qui nous correspond sans qu'un mot ait besoin d'être prononcé, rien ne peut s'y opposé, ni les convenances, ni les sacrifices.