Le papillon des étoiles
de Bernard Werber

critiqué par Le rat des champs, le 16 octobre 2006
( - 73 ans)


La note:  étoiles
L'homme est-il irrécupérable?
Dans un monde où la pollution, la guerre, la violence, les cataclysmes naturels détruisent petit à petit toute trace de vie, quel autre espoir peut-il rester que la fuite? Un ingénieur, un milliardaire et une navigatrice décident de mettre leurs forces en commun pour poursuivre l'expérience de l'humanité ailleurs, sur une planète située aux confins de l'univers, à plus de 20000 années lumière. 144000 personnes sont sélectionnées pour participer au projet, sur base de tests psychologiques approfondis, visant à éliminer toute agressivité. Un immense vaisseau spatial est construit, où est recréé le plus fidèlement possible l'écosystème terrestre: lacs, terre, plantes, animaux, chaînes alimentaires, villes, villages. Naturellement, ce seront les descendants de ces nouveaux pionniers qui seront censés créer une nouvelle civilisation sur cette planète lointaine.

Comment se comporteront les descendants de ces astronautes? Seront-ils meilleurs que nous? Ou bien l'homme est-il inexorablement mauvais? Comment ce microcosme de la société évoluera-t-il?

Ce scénario très werbérien, à l'humour glacé, nous apporte la réponse: l'homme est mauvais et programmé pour l'autodestruction. L'humanité n'a aucun avenir.

A la fois roman de science fiction et récit philosophique désespéré et angoissant, ce livre est peut-être le plus noir de l'auteur, mais est extrêmement passionnant. Les questions posées sont d'une actualité brûlante.
A prendre au second degré ? 5 étoiles

Fan de SF, je classe les Fourmis de Weber parmi mes meilleurs livres jamais lus. Le 1er, le Second, mais pas le troisième, que j'avais à l'époque abandonné car trop romancé, trop "dans le moule". Je voulais rester sur la bonne impression des deux premiers. J'ai aussi lu les Thanatonautes, le Père de nos pères, et de nombreux autres, qui nous emmènent avec leurs personnages farfelus, parmi les apprentis dieux, les anges, etc. Je ne les ai plus tous en mémoire... Certains m'ont transportée, d'autres déçue au point de les abandonner encore. L'oeuvre de Bernard Weber est inégale. Tantôt issue du génie, tantôt issue de l'écrivain qui a la pression de devoir sortir un best seller... A la lecture du Papillon des étoiles, lu cet été en vacances, je suis mitigée. Je suis passée par différents états : motivée par la promesse du scénario, j'aurais aimé un peu plus de profondeur des personnages, un peu plus de crédibilité (un groupe de scientifiques qui "oublient" des boutons, qui prennent leur départ avec autant de désinvolture quelle farce !), et la fin aux allures d'Adam et Eve revisité... une impression de déjà vu...). Cependant, je l'ai dévoré, ce roman, et il ne m'a pas laissée indifférente puisque je prend le temps de le critiquer aujourd'hui. Alors je me dis qu'il faut prendre Werber tel qu'il est, avec son style et au second degré. Le papillon des étoiles m'a divertie, n'est-ce pas ce que l'on recherche lorsqu'on lit après tout?

Mabulle59 - - 50 ans - 26 juillet 2014


Divertissant... 8 étoiles

Après une pause de quelques années dans mes lectures de Werber (j'étais un grand fan !), je replonge dans son univers avec ce roman.

Résultat : je suis content de m'y replonger, j'aime son univers, c'est frais, ça fait rêver. J'aime sa vision de l'Humanité, l'analyse de son fonctionnement, de ses erreurs, l'aspect utopie de ses idées...

De ce point de vue, c'est bon !

Mais je regrette le côté vide de ses personnages. C'est peu creusé. Trop vite écrit ? C'est dommage...

Et puis l'aspect trop irréaliste du scénario. Ce vaisseau s'arrachant de la Terre avec ses 144.000 personnes à bord, pour un voyage de 1000 ans. On ne sait rien sur la planète qui attend leurs descendants, comment ils vont y atterrir, etc. Mais ça ne semble pas inquiéter beaucoup les participants aux voyages...

Donc, ne pas trop réfléchir quant à l'aspect scientifique du voyage et se laisser porter par l'utopie. Il y a un côté scientifico-naïf qu'il faut accepter. C'est de l'ordre du grand délire imaginatif.

C'est divertissant en tout cas.

Aragune - - 47 ans - 25 septembre 2013


naïf et sans surprise 1 étoiles

J'ai apprécié la partie organisationnelle concernant la structure de cette nouvelle société, mode de recrutement des passagers, nouveaux systèmes de valeurs etc...
Les critiques de la société quittée par les papilloniens (la nôtre possiblement?) m'ont particulièrement agacée et la naïveté des réflexions tentant d'y apporter réponse encore davantage.
Je ne parle pas non plus du manque d'originalité et de la façon maladroite d'arriver au dénouement de l'histoire.
Les relations entre les personnages... sans commentaire.
Voila toutes les raisons qui m'ont poussé a laisser ce livre là où je l'ai terminé, dans un hall d'aéroport. Peut être trouvera-t-il un public plus clément?

Mel38 - - 36 ans - 4 mai 2013


Répétitif 1 étoiles

J'ai lu tous les ouvrages de Bernard Werber jusqu'à ce roman. Ca a été la goutte qui a fait déborder le vase. La structure du livre est la même que tous les autres, la fin est bâclée, les personnages ne sont pas assez approfondis... Bref, décevant...

Tigerchaa - - 39 ans - 6 août 2011


Le papillon des étoiles 9 étoiles

C'est un très bon livre que j'ai dévoré du début à la fin en trois jours. Au début, je n’étais pas certain d'où allait le livre. J'étais certain qu'on allait vers une fin avec un monde utopique basé sur les fourmis. Heureusement, la fin n'était pas celle que j'imaginais. J'ai été même agréablement surpris.

Exarkun1979 - Montréal - 44 ans - 6 août 2011


Tout ça ... pour ça! 2 étoiles

J'avais adoré la trilogie des fourmis, mais ce livre-ci m'a déçue. La folle épopée du Papillon des Etoiles vers sa nouvelle planète est en fait qu'une nouvelle répétition de ce qui se passe sur Terre et la fin est ... attendue!
Ca se lit vite c'est vrai mais il n'y a pas de surprise dans ce livre. Tout est déjà tracé, écrit, en fait on est embarqué dans un cercle vicieux et tout recommence tout le temps.
Ce n'est pas le meilleur livre de Werber à mon avis.

Chris - Bruxelles - 50 ans - 21 février 2010


Un idée pas si folle que cela... 9 étoiles

Si nous ne faisons pas attention peut-être que nous aussi nous allons devoir faire des sélections de gens afin de sauver la race humaine. Il ne faut pas oublier par contre que ce livre énonce un très grande vérité soit que l'être humain est passé maître dans l'art de s'entretuer et de s'autodétruire et ce seulement à cause du pouvoir que tous veulent avoir. Donc Werber a essayé de nous présenter cela sous une histoire qui a un certain fond de vérité et de réflexion.

Bicha - - 31 ans - 30 novembre 2009


Emporté par l'histoire 10 étoiles

Je l'ai lu d'une traite complètement emballé par l'histoire. Il s'agit de mon premier Werber. Ceci explique peut-être mon engouement. Ce livre m'a réconcilié avec la lecture. J'ai adoré le gigantisme du projet et son évolution. La chute m'a un peu laissée sur "ma faim" que j'espérais aussi inventive que l'ensemble de l'oeuvre. Peu importe, je me suis régalé...mais je ne suis pas un grand critique.

Lolo6666 - - 50 ans - 20 août 2009


Une moyenne bien méritée 5 étoiles

La moyenne pour cet oeuvre, certes mal écrite - l'écriture n'ayant jamais été le fort de Werber - mais qui révèle des qualités d'imagination et de gestion des comportements assez intéressantes. Mais le fond pêche par son manque d'originalité et de crédibilité. Si deux étoiles et demi correspondent à 10/20, je met 4/10 pour l'écriture et 6/10 pour le récit.
Un livre à lire une seule fois.

Orea - - 29 ans - 10 mai 2009


Une histoire trop impossible, mais qui se veut réelle 5 étoiles

Un roman qui commence vraiment par nous faire rêver, par nous faire croire que c'est possible, un vaisseau spatial chargé d'une centaine de personnes, qui part à la découverte de l'univers, à la conquête d'une autre planète pour l'homme... Mais Werber pousse l'exagération tellement loin que le vaisseau compte au final des centaines de miliers de passagers, que tout un écosystème y est reproduit et que l'aventure durera un millénaire. D'accord pour l'idée originale, mais c'est trop pour ma petite tête; impossible de me créer une image crédible dans mon cerveau.
Malgré ces chiffres faramineux, la fin est beaucoup plus raisonnable, et revient dans un genre plus philosophique, ce qui m'a plu.

Le pingouin - - 34 ans - 6 mars 2009


Qu'il reste dans les étoiles 5 étoiles

Le rythme du livre est souvent bien trop rapide, manque de profondeur, de détails qui pourraient apporter un peu de lucidité. Le sujet aussi est peu recherché, peu approfondi ; Werber après avoir fourmillé sur tous les chemins de l'ethnologie et de l'au-delà, s'attaque à une nouvelle grande question de la société du XXIème siècle, à savoir l'écologie.
Trop de caricatures, pas assez d'imagination, ce qui est d'habitude la grande qualité de Werber.
Sinon l'intrigue est intéressante, le récit pas si malmené que ça, de l'humour et quelques bribes de vérité.

Elya - Savoie - 34 ans - 22 février 2009


grosse déception! 4 étoiles

Certes ce livre pose de vraies questions sur l'évolution de notre civilisation humaine. C'est sans doute ce qui m'a permis de tenir jusqu'à la dernière page! Côté histoire et narration, ce n'est pas digne de Werber. Moi qui considérais avoir eu beaucoup de chance en 2008 au niveau du choix de mes lectures, cette daube en est l'exception! Et pourtant Dieu sait à quel point cet auteur a réussi par le passé à me faire planer....

AntoineBXL - Bruxelles - 44 ans - 5 novembre 2008


Pitoyable 1 étoiles

Le langage est très faible, la structure est fragile, les personnages sont en papier mâché; Bernard Werber déçoit.

L'intrigue regorge d'invraisemblances, l'énigme "centrale" fait figure de blague Carambar, la fin est cousue de fil blanc. Pas d'originalité, pas de maitrise de la langue.

Le coup du chaton qui appuye sur le bouton débouche-tuyères que tout le monde avait oublié a eu le mérite de me faire éclater de rire, les rudiments de pseudo-astronomie m'ayant suffisamment arraché de larmes...

De la philosophie à deux sous, une approche de la vie simpliste... Les émigrants ont trouvé la solution miracle pour se préserver des dérives sectaires: il suffisait de ne recruter ni politicien ni prêtre!

On sent que le livre a été bâclé, écrit à la va-vite.

Zébu - - 51 ans - 14 septembre 2008


Très maigre 3 étoiles

Je voulais vraiment aimer ce livre, mais ça n’a pas été le cas. Les personnages sont peu attachants, si on les écoute, les humains (sauf peut-être eux) sont des singes moutons agressifs égoïstes imbéciles manipulés. « Seuls pour sauver l’humanité », je trouve ça pompeux. C’est peut-être le genre science-fiction qui veut ça, mais il y a des auteurs qu’ils l’ont mieux que d’autres. Il y a quelques belles phrases, mais régurgitées de ses anciens romans, et pire, on a droit à des copier-coller de citations de films dans le genre de « la dormeuse doit se réveiller », le « the sleeper has awakened » de Dune ! La partie des 1000 ans aurait pu être plus longue et élaborée que guerre/paix/guerre/paix ainsi de suite pendant plus de 1000 ans avec un mélange de l’historique de la Terre et La ferme des animaux de George Orwell. Enfin, côté écriture, les chapitres courts et l’écriture fluide aident à la lisibilité. Ça se lit facilement, mais l’histoire est trop simple. Je n’ai pas embarqué. Ce n’est pas parce que c’est cliché, je ne m’attendais pas à de l’originalité, c’est surtout à cause des personnages que je trouve arrogants, manichéens et extrêmement cyniques. Les meilleures parties sont les descriptions de la ville dans le cylindre, j’aime les images mentales d’une ville avec un paysage au-dessus de la tête (au lieu du ciel, on retrouve des forêts, des lacs mauves, ...), mais ce n’est pas suffisant pour me faire apprécier le roman. Décevant. Je trouve les émissions de télé-réalité Loft Story et Survivor mieux que ce livre.

Nance - - - ans - 10 septembre 2008


Aurait pu mieux faire... 6 étoiles

J'adore pratiquement tous les livres de Werber, et le papillon des étoiles est le dernier que j'ai acheté.
Je suis très déçu j'ai l'impression que ce livre a vraiment été fait à la va-vite... Et en regardant une interview de Werber sur le net, j'apprends qu'il a écrit ce bouquin en attendant de finir "le mystère des dieux"... Bref un livre bâclé écrit entre deux livre pour nous faire patienter.
Je lui ai mis quand même trois étoiles car ça reste un bon livre, mais pour du Werber ce n'est pas génial.

GuiGui240888 - GANAC - 35 ans - 4 septembre 2008


Et bien ! 2 étoiles

Heureusement Kub que Werber n'est pas LE représentent de la SF ! et non la SF n'est pas morte bien au contraire.

Pour les déçus du papillon des étoiles je conseille le cycle Rama qui est pour moi la meilleure œuvre d'Arthur C. Clarke.

Pour revenir au roman de Werber, je rejoins la grande partie des lecteurs déçus.
Après une 150aine de pages d'explications "scientifiques" sur l'appareil, les difficultés à monter le projet, on se dit que le côté principal du roman, va être balayé en moins d'une centaine de pages. Malheureusement, c'est ce qui va se passer.

Après de multiples raccourcis et pirouettes en tout genre, il nous reste très peu de pages pour développer une approche sociologique du groupe. L'homme est-il naturellement agressif, dépressif, jaloux, possessif ? Que se passe-t-il quand "le loft" contient plus de 144 000 personnes ???
Je ne vous dévoilerai pas la fin ...vous la devinerez facilement tellement les ficelles sont grosses. Dommage. L'idée était magnifique !

Cyberval - - 58 ans - 2 juillet 2008


ça c'est fait !!! 1 étoiles

Je n'ai pas osé compter le nombre de fois où j'ai vu cette phrase....
Je trouvais Werber très intéressant. Les Thanatonautes, L'Empire des anges et d'autres m'avaient énormément plu mais là...
L'histoire n'a pas vraiment d'originalité, j'ai retrouvé des éléments de ses anciens ouvrages (les rats, le fait qu'un des protagonistes finit par se retourner contre tout le monde) L'homme ne fait que régresser pour revenir au stade primitif. La relecture quasi "scientifique" de la Bible m'a un peu gênée (certains éléments) et pourtant, je ne suis pas croyante.
J'ai failli arrêter de m'intéresser à Werber après ce livre mais je voulais connaître le fin de mot de l'histoire de "Nous les dieux" pour mon plus grand malheur, je crois...

Alouette - Seine Saint Denis - 38 ans - 13 juin 2008


Nullissime 4 étoiles

« Cette planète est notre berceau mais nous l'avons saccagée. Nous ne pourrons plus jamais la soigner ni la retrouver comme avant. Quand la maison s'effondre, il faut partir. Recommencer tout, ailleurs et autrement. Le Dernier Espoir, c'est la Fuite. »


Notre planète court à sa perte…
Décidant d'aller voir si l'aventure humaine peut recommencer ailleurs, un jeune ingénieur en aéronautique conçoit et fabrique alors un gigantesque " papillon céleste ", capable de se propulser dans le vide interstellaire.
A bord du vaisseau, des humains et tout un matériel biologique, animal et végétal, nécessaire à la survie de plusieurs générations. Mais à peine dépassé le système solaire, l'intempérance, la nostalgie, la jalousie, la haine détruisent le beau rêve de ce voyage. Quand le vaisseau arrive à destination, ils sont encore six à bord alors que la navette nodule prévue pour descendre sur la nouvelle Terre ne contient que deux places pour les Adam et Ève de ce monde futur…


A première vue, c'est pas mal du tout et il est vrai que l'histoire décolle assez bien. Mais au fur et à mesure...

- Va-t-il parler de fourmis ?
- Oui.
- Ne me dis pas que quelqu'un rédige une encyclopédie du savoir...
- Si !
- Il ne va quand même pas parler de la fameuse répartition en dominants,dominés et autonomes ?
- Siiii !
- Pas les rats quand même ?
- Non, peut-être !
- Et les chiffres ? Il va parler du 1, du 2, du 3... ?
- Ouf. Non.
- Mais il va nous donner des leçons, hein ?
- Rassure-toi, c'est du Werber !
- Je voudrais encore une devinette.
- T'en auras une.
- Dis-moi... dans la Révolution des fourmis, il décrivait la création d'une société. Il faisait la même chose dans un des bouquins sur les Dieux... il ne fait quand même pas ça dans le 'papillon' ?
- Hélas...
- Dans Nos amis les humains, il y avait un type qui n'arrivait pas à séduire une femme...
- Houlahup... barbatruc... le revoilà !
- Mais alors, qu'y a-t-il de neuf ?
- Rien !



Et c'est bien cela qui m'a déçu. Rien de neuf, absolument rien ! On dirait une sorte de soupe où il prend les ingrédients de ses précédents bouquins, une autre casserole et hop ! Ni vu ni connu, voici le menu à 20 euros ! Un livre bouche-trou pour nous faire mieux patienter en attendant la fin de la saga des Dieux.

J'ai lu des critiques où certains disaient 'Le revirement de la fin est époustouflant' ou un truc du genre. Sorry, quand on a lu quelques Werber, la fin, on la sent arriver plusieurs années-lumière à l'avance ! Bon, d'accord, ça se laisse lire, c'est toujours mieux que de perdre son temps devant Navarro, Derrick ou L'île de la tentation, mais le papillon, là, il me fait plutôt penser à une mite :)

Il paraît que Werber applique toujours la même recette pour ses bouquins. Cette fois, j'ai eu droit au plat micro-ondes...

Marc Florian - - 54 ans - 10 mai 2007


Plaisir avoué 8 étoiles

Oui, ce livre est bourré de défauts, souffre de lacunes de crédibilité et est pimenté des vues de l’auteur dont on se passerait. Néanmoins, c’est avec une grande fascination que j’ai avancé dans cette aventure, bien qu’elle soit pré-mastiquée pour être digeste.

RDC mentionne qu’il s’agit de « la bédé sans images » Un commentaire juste. Les personnages sont gros, les rebondissements abondants et les émotions fausses. Il faut laisser la raison un peu de côté pour apprécier. Dans le genre « SF pour les nuls », l’efficacité de la livraison est quasi parfaite. Et j’ai totalement embarqué.

Mon seul reproche va à ce message sous-jacent: l’homme est condamné à répéter les mêmes erreurs. Bonjour la déprime!

Aaro-Benjamin G. - Montréal - 54 ans - 13 mars 2007


Peu crédible 4 étoiles

e vaisseau, passée la première génération motivée et disciplinée, voit ses occupants s’entre-déchirer, reproduisant l’histoire des conflits de territoire autrefois survenus sur Terre... Au bout d’un millénaire, le monde reproduit sur le vaisseau n’est plus très habitable, compte tenu les guerres civiles ou la forêt hostile qui s’y est installée... on se demande si l’humanité va renaître sur une nouvelle planète ou périr dans l’espace...
Bernard Werber est un mastodonte de l’édition, un monument incontournable du monde du livre. Si vous ne voulez pas passer pour un idiot, vous devez avoir lu au moins un ouvrage de lui. C’est donc que l’écrivain a du talent. Et pourtant

Très peu crédible ! Et pourtant on reste attaché à l’histoire. On veut connaître la suite, malgré les nombreuses invraisemblances et les naïvetés qui parsèment tout le récit. Alors pourquoi parvient-il à capturer autant de lecteurs ? Là est la question. Ouvrage de science-fiction…peut-être…à moins que ce ne soit une critique de l’humanité !

Bachy - - 60 ans - 9 mars 2007


J'aime bien. 9 étoiles

Toujours le même style mais ici, il n'a pas tiré l'histoire en longueur, certains pourraient dire que l'histoire a été baclée mais non, au lieu d'en tirer trois tômes ou plus, il s'est contenté d'un seul.
Sur fond d'actualité écologique, un homme décide de reprendre le projet de son père et de construire un vaisseau pour partir à la recherche d'une planète.

Il n'y a pas trop de références à ses autres romans, juste des allusions et je dois dire que ça change.

J'aime beaucoup l'écriture de Werber et ce roman m'a beaucoup plu.

Sufull - Quevy-le-petit - 47 ans - 25 janvier 2007


Le papillon des étoiles 2 étoiles

Une bonne idée, mais combien mal exploitée!
C'est définitivement mon dernier Werber. J'avais aimé le premier des fourmis, mais abandonné le 3e, déçu de la simplicité des textes (ça semble s'adresser aux 13 ans et moins) et du manque de profondeur. J'ai voulu lui donner une autre chance... erreur! Imaginez :
- 144 000 personnes qui s'évadent de la Terre sur un vaisseau spatial de 30km de long par 500m de diamètre!
- C'est seulement après avoir sélectionnées que ces 144 000 personnes apprennent qu'ils devront quitter la terre pour un voyage de 1 000 ans et tous s'embarquent sans exception!
- On réintroduit rapidement la flore et la faune terrestres dans le vaisseau, en se disant qu'il faudra attendre un peu pour le tigre! (M. Werber, vous vous connaissez en fourmis, mais savez-vous l'espace territorial d'un tigre?)
- Les lapins qui deviennent phosphorescents! etc. etc.

Évidemment ce n'est pas crédible et on décroche, ou on continue pour s'amuser. Il y a trop de bons livres pour perdre son temps de la sorte. Laissez tomber!

Butch - - 59 ans - 20 janvier 2007


De plus en plus naif ou c'est moi ? 4 étoiles

Ca a beau être un roman philosophique, il faut une base sérieuse, rigoureuse et documentée même si ce n'est pas toujours réaliste (on est d'accord, ca reste de la SF). Sinon ça ne marche pas, la mayonnaise ne prend pas.

Quelques exemples en vrac non exhaustifs :
- 4h pour faire rentrer les 144 000 habitants du Cylindre avec les animaux, les provisions… ? Je décroche.
- Du suspens à deux sous avec ce chat avant le décollage. C’est guignolesque.
- L’installation de l’environnement dans le Cylindre qui fait 32km de long en 1 semaine ? Je n’y crois pas.
- Nouveau calendrier dans le Cylindre qui correspond au calendrier terrestre ? Incohérent.
- …

Bref, on me dira que je suis trop terre à terre mais comme je le dis, il me faut une base solide pour y croire. Après il peut nous conter une fable philosophique, pleine d’humour, pleine de réflexion sur la religion, l’Homme, la société… qui est très pertinente. Mais on sent que le roman a été bâclé. Il dégage parfois un faux air de « Fondation » d’Asimov avec ce passage de génération en génération et ses gouverneurs. Mais ici, c’est trop superficiel. Au lieu de prendre que quelques périodes et bien les décrire, il nous offre je ne sais combien d’époques décrites en 7 lignes… On dirait que ça a été écrit en 2 mois. Alors que la pirouette finale donne une belle profondeur sacrément vertigineuse au récit et satisfait tout juste le lecteur (j’ai failli abandonné la lecture plus d’une fois), un mot me reste en travers de la gorge : naïveté.

SoypHr3Nn - Bruxelles - 43 ans - 7 janvier 2007


Werber s'enfonce dans ses défauts 6 étoiles

C'est un livre de Werber, comme les autres. Ceux qui aiment Werber aimeront, quant aux autres...

Le problème est qu'il a tendance à toujours réutiliser les mêmes ficèles et franchement à la longue ça lasse quelque peu.

Par exemple on a franchement l'impression que Werber n'invente rien de nouveau (on a vu ses réécritures de l'Histoire dans ses livres précédents) et cette fois ci il nous réinvente la Genèse.
Et personnellement son manichéisme à deux francs six sous commence vraiment à m'énerver. Tout n'est pas noir ou blanc en notre bas monde.

Et en plus, il a malheureusement perdu une bonne partie de son inventivité, de son originalité. Ce sujet de l'arche spatiale à déjà été battu et rabattu, on lira notamment le cycle de Rama de Arthur C. Clarke qui traite le sujet avec autrement plus de brio.

Cyprien - Lausanne - 35 ans - 6 novembre 2006


La littérature SF est-elle récupérable? 3 étoiles

Désolé de casser l'ambiance générale mais je viens de finir de lire "le papillon des étoiles" et c'est... un gros navet pour ados... c'est du grand n'importe quoi; Werber expose ses théories pseudo philosophiques naïves du début à la fin (c'est le cas de le dire...), ses persos et leurs répliques sont caricaturaux et creux (on se croit dans Plus belle la vie des fois...), certaines lignes cassent la valeur du roman par sa niaiserie (Nanar t'es pas marrant du tout...), les rebondissements sont téléphonés... et grave: certains détails qui aurait donné du sérieux à son récit sont judicieusement bâclés car il ne sait pas l'expliquer lui-même..; son approche scientifique frise parfois l'absurde (Jules Verne s'en tire mieux aujourd'hui vu l'époque à laquelle ce dernier écrivit ses oeuvres...)!

Honnêtement les amis (je préfère aider), lisez du bon, de la vraie SF, du gros du lourd, qui sent bons et qui vaux le prix qu'on l'achète (moi perso je vais vendre ce tas de feuilles sur EBay à un bobo). Lisez Barjavel, Vance, Simak, ou Silverberg, mais passez à autres choses quoi...

Kub - - 44 ans - 22 octobre 2006