Ô grand Rosenfeld!
de Daniel Wallace

critiqué par Sahkti, le 12 octobre 2006
(Genève - 50 ans)


La note:  étoiles
J'ai peur de tout, même de moi
C'est l'histoire de Georges, un scribe fayot à mort qui raconte avec des petits dessins la vie et les tribulations ô combien nombreuse de la tribu Rosenfeld, pur produit de son imagination. Un groupement d'individus pas tous débrouillards qui se réunissent à proximité d'une falaise. Mais attention! Un jour, Rosenfeld Second du nom est tombé de la dite falaise. Alors depuis Rosenfeld Troisième interdit qu'on franchisse un certain passage. Tout le monde se retrouve donc groupé au même endroit et chacun s'attache aux arbres, pour être sûr de ne pas tomber. A cela, on ajoute l'invasion promise des Wilson qui doivent kidnapper la jeune et jolie Sally pour la marier à leur chef. Le tout, bien mélangé, donne un roman complètement déjanté, loufoque au possible, qui regorge de détails et d'anecdotes en tous genres. Un bouquin qui ne se prend pas au sérieux, se présente comme un produit pour s'amuser et atteint son but sans doute aucun. Un humour corrosif qui distille différents messages sur l'ordre social trop bien établi, sur la peur de tout et de rien et sur la bêtise humaine, vaste sujet intarrissable. A lire pour se faire du bien et sourire à volonté!