Thomas L'obscur
de Maurice Blanchot

critiqué par Ulrich, le 14 août 2006
(avignon - 49 ans)


La note:  étoiles
Je n'ai rien compris
Je n'ai rien compris. C'est un monde nouveau qui s'est ouvert ; paraît il celui de la narration. Peu importe le qualificatif ; les mots sonnent justes et beaux. L'histoire, je ne sais pas. J'ai ressenti la même sensation que devant Ulysse de James Joyce. Un monde se révèle à nos yeux ; on le sent beau ; on le sent fort, puissant, intriguant et envoûtant mais il ne m'est pas encore intelligible. Mais cela n'est pas l'essentiel. Juste le plaisir, la magie des mots. Thomas l'obscur fait, je crois, parti de ces livres qui se lisent indéfiniment. A chaque relecture, une partie supplémentaire de la magie s'offrira aux lecteurs. Ce livre n'a probablement pas de fin, ni de début ; l'histoire d'une vie qui s'écrit, se compose, se recompose où chaque jour nous fait différent et donc notre perception de ce livre aussi.