Le chat qui parlait aux oiseaux
de Lilian Jackson Braun

critiqué par Sahkti, le 4 août 2006
(Genève - 50 ans)


La note:  étoiles
Qwill et les papillons
Nouvel opus de la longue série des aventures du "Chat qui..."
Qwill se lie d'amitié avec une sympathique nonagénaire ayant refusé tout le confort moderne au profit d'une vie proche de la nature et dédiée au dur labeur. Peu de temps après, la vieille dame meurt dans un mystérieux incendie qui ne tarde pas à profiter à des gens du cru. A cela, on ajoute une peintre éleveuse de papillons et l'éternel entourage de proches et amis de Jim Qwilleran, nous permettant une fois de plus d'apprécier ce petit monde très particulier du Pays d'en Haut, à 600 kilomètres au nord de partout.

Une aventure plaisante, fourmillante de détails, avec cependant et à nouveau, ce besoin éprouvé par l'auteur de répéter de livre en livre certaines caractéristiques de ses personnages ou certains faits marquants de l'histoire du comté, histoire que les lecteurs qui prennent le train en marche comprennent certains allusions. Utile, certes, mais parfois lassant pour celui qui lit tous les numéros dans l'ordre. Mais bon, ceci est un détail finalement et ça n'enlève rien à la détente que procurent toujours les aventures de Mr Q, Koko et Yom Yom. De l'humour, des mystère, un meurtre, une enquête et toujours (c'est ce que je préfère) ces habitudes un brin loufoques des habitants de Pickax ou du comté de Mooseville.
Dans ce livre-ci, j'ai apprécié la poésie liée à l'élevage des papillons auquel est initié Qwilleran, il y a de beaux passages.