La mue du serpent
de T. Jefferson Parker

critiqué par Mademoiselle, le 1 août 2006
( - 36 ans)


La note:  étoiles
Plongée sans concession dans le monde des pédophiles
Traumatisé par la mort de son fils de 5 ans, Terry Naughton a créé une brigade de répression des crimes contre les mineurs. Un pervers qui se fait appeler Horridus enlève des fillettes et laisse des peaux de serpents dans leurs lits. Terry est obsédé par l’idée de l’attraper. Mais il est accusé d’avoir lui-même recours aux services d’une mineure à cause de photos truquées.

Ce roman est sans concession et sans doute très réaliste mais je trouve qu’il y a un peu trop de descriptions macabres. Comme la scène où Horridus donne sa mère à manger à son python : T. Jefferson Parker est-il obligé de décrire en détails la façon dont le serpent s’y prend, comment chaque partie est avalée…

Quant aux personnages, ils ne sont pas attachants, même Terry : il boit comme un trou et il trompe sa compagne. L’écriture, elle, manque de fluidité.

« La mue du serpent » est un roman traitant d’un sujet délicat et le lecteur se sent tout de suite impliqué mais ce n’est pas un livre que vous ne pouvez plus lâcher une fois que vous l’avez commencé.